Revue de presse internationale

À la Une: la disgrâce du prince Andrew, privé de tous ses titres militaires et patronages royaux

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Le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, est empêtré dans un scandale sexuel lié au dossier Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell. Il est accusé d'avoir agressé sexuellement une Américaine qui était mineure au moment des faits.
Le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, est empêtré dans un scandale sexuel lié au dossier Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell. Il est accusé d'avoir agressé sexuellement une Américaine qui était mineure au moment des faits. © AP/Steve Parsons
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C’est l’information la plus commentée dans la presse internationale, alors que le prince Andrew va devoir affronter sans doute à l’automne prochain un procès pour agression sexuelle devant un tribunal new-yorkais. La reine Elizabeth II, 95 ans « n’a pas eu la main qui tremble », nous dit El Pais pour dépouiller son fils longtemps favori « de tous ses titres royaux ». Une brutalité nécessaire pour ne pas « laisser l’affaire Epstein éclabousser la Monarchie », commente Le Temps « depuis 70 ans qu’elle est sur le trône, Elizabeth II sanctionne ainsi sans hésitation », explique le quotidien suisse, « à chaque scandale de la famille royale, elle scie les branches pourries ».

Elle est « sans pitié pour sa famille », quand il s’agit de préserver la Monarchie, commente également Le Soir. The Australian parle lui « d’un geste terriblement humiliant », pour le prince Andrew, « la reine le laisse tomber », titre le Süddeutsche Zeitung, « il a bel et bien été jeté sous le bus royal », nous dit également le Guardian qui rapporte « que plusieurs officiers supérieurs et quelque 152 vétérans avaient demandé à la souveraine une telle sanction contre Andrew ».

Désormais relégué au rang de « simple citoyen », Andrew va devoir affronter la justice tout seul, note de son côté le New York Times qui estime que « sans le poids de la couronne derrière lui, sa défense contre les accusations qui pèsent sur lui pourrait bien être affaiblie ». Quelle que soit l’issue judiciaire de cette affaire « et même si son nom devait être blanchi », il n’y aura en tout cas pas « de retour en grâce » pour Andrew, estime de son côté le Wall Street Journal, « la reine vient de fermer la porte à cette éventualité ».

L’Ukraine victime d’une cyberattaque, alors que la diplomatie marque le pas  

Une cyberattaque qui intervient alors que la Russie « prévient qu’elle est prête à abandonner la diplomatie », rapporte le Wall Street Journal, alors qu’au terme d’une semaine d’intenses pourparlers à Genève, à Bruxelles puis à Vienne, « les États-Unis et leurs alliés européens n’ont pas réussi à désamorcer la menace d’une action militaire russe contre l’Ukraine », souligne le Financial Times. « Depuis que les responsables occidentaux ont rejeté catégoriquement l’appel de Moscou à ne pas poursuivre l’expansion de l’Otan, la Russie menace de se retirer de la table des pourparlers », explique le Washington Post, pour qui « le fossé ne cesse de se creuser entre la Moscou et l’Occident ».

Pire encore, mettent en avant le Wall Street Journal et le Guardian « la Russie menace désormais de déployer des troupes à Cuba et au Venezuela ». Une tentative « de faire monter les enchères avec l’administration Biden », analyse le quotidien britannique qui rapporte que « les tambours de la guerre résonnent très fort », et que les États-Unis préviennent à nouveau la Russie que « tout franchissement de la frontière ukrainienne déclencherait immédiatement une réponse américaine et internationale ».

Condamnation « historique » d’un ancien officier des services syriens

C’est « un verdict historique contre la violence d’État en Syrie », titre le New York Times qui souligne que cette « première condamnation à vie pour crimes contre l’humanité rendue hier par le tribunal de Coblence » à l’encontre d’Anwar Raslan est un signal important pour « toutes les victimes du régime de Bachar el-Assad ». « Les victimes de meurtre, de torture et de viol », dit encore le quotidien américain, qui savent « désormais qu’il n’y pas de refuge pour les criminels de guerre ».

« Tremblez tortionnaires ! », titre également le Süddeutsche Zeitung qui à l’instar de l’ensemble de la presse allemande se félicite que « L’Allemagne ait ouvert la voie en appliquant le principe du droit universel », et le quotidien d’encourager d’autres pays à faire de même « afin que plus aucun tortionnaire ne puisse se déplacer librement dans le monde ».

Melania Trump met aux enchères une partie de sa garde-robe

Du « jamais vu pour une ancienne première dame », commente le Los Angeles Times qui rapporte que Melania Trump a décidé de mettre aux enchères son célèbre grand chapeau blanc, celui qu’elle portait lors de la visite d’État du président Macron en 2018 « au prix de 250 000 dollars », « un quart de millions de dollars » s’étrangle le New York Times.

Le journal souligne que traditionnellement les anciennes premières dames donnaient leurs vêtements emblématiques du mandat de leurs époux « à des musées ». « De quoi laisser perplexes même ceux qui la connaissent », commente de son côté CNN qui raille une Melania « Trump jusqu’au bout des ongles : toujours âpre au gain ». Les enchères débuteront le 25 janvier.

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