À la Une: la disgrâce du prince Andrew, privé de tous ses titres militaires et patronages royaux
Publié le :
Écouter - 05:40
C’est l’information la plus commentée dans la presse internationale, alors que le prince Andrew va devoir affronter sans doute à l’automne prochain un procès pour agression sexuelle devant un tribunal new-yorkais. La reine Elizabeth II, 95 ans « n’a pas eu la main qui tremble », nous dit El Pais pour dépouiller son fils longtemps favori « de tous ses titres royaux ». Une brutalité nécessaire pour ne pas « laisser l’affaire Epstein éclabousser la Monarchie », commente Le Temps « depuis 70 ans qu’elle est sur le trône, Elizabeth II sanctionne ainsi sans hésitation », explique le quotidien suisse, « à chaque scandale de la famille royale, elle scie les branches pourries ».
Elle est « sans pitié pour sa famille », quand il s’agit de préserver la Monarchie, commente également Le Soir. The Australian parle lui « d’un geste terriblement humiliant », pour le prince Andrew, « la reine le laisse tomber », titre le Süddeutsche Zeitung, « il a bel et bien été jeté sous le bus royal », nous dit également le Guardian qui rapporte « que plusieurs officiers supérieurs et quelque 152 vétérans avaient demandé à la souveraine une telle sanction contre Andrew ».
Désormais relégué au rang de « simple citoyen », Andrew va devoir affronter la justice tout seul, note de son côté le New York Times qui estime que « sans le poids de la couronne derrière lui, sa défense contre les accusations qui pèsent sur lui pourrait bien être affaiblie ». Quelle que soit l’issue judiciaire de cette affaire « et même si son nom devait être blanchi », il n’y aura en tout cas pas « de retour en grâce » pour Andrew, estime de son côté le Wall Street Journal, « la reine vient de fermer la porte à cette éventualité ».
L’Ukraine victime d’une cyberattaque, alors que la diplomatie marque le pas
Une cyberattaque qui intervient alors que la Russie « prévient qu’elle est prête à abandonner la diplomatie », rapporte le Wall Street Journal, alors qu’au terme d’une semaine d’intenses pourparlers à Genève, à Bruxelles puis à Vienne, « les États-Unis et leurs alliés européens n’ont pas réussi à désamorcer la menace d’une action militaire russe contre l’Ukraine », souligne le Financial Times. « Depuis que les responsables occidentaux ont rejeté catégoriquement l’appel de Moscou à ne pas poursuivre l’expansion de l’Otan, la Russie menace de se retirer de la table des pourparlers », explique le Washington Post, pour qui « le fossé ne cesse de se creuser entre la Moscou et l’Occident ».
Pire encore, mettent en avant le Wall Street Journal et le Guardian « la Russie menace désormais de déployer des troupes à Cuba et au Venezuela ». Une tentative « de faire monter les enchères avec l’administration Biden », analyse le quotidien britannique qui rapporte que « les tambours de la guerre résonnent très fort », et que les États-Unis préviennent à nouveau la Russie que « tout franchissement de la frontière ukrainienne déclencherait immédiatement une réponse américaine et internationale ».
Condamnation « historique » d’un ancien officier des services syriens
C’est « un verdict historique contre la violence d’État en Syrie », titre le New York Times qui souligne que cette « première condamnation à vie pour crimes contre l’humanité rendue hier par le tribunal de Coblence » à l’encontre d’Anwar Raslan est un signal important pour « toutes les victimes du régime de Bachar el-Assad ». « Les victimes de meurtre, de torture et de viol », dit encore le quotidien américain, qui savent « désormais qu’il n’y pas de refuge pour les criminels de guerre ».
« Tremblez tortionnaires ! », titre également le Süddeutsche Zeitung qui à l’instar de l’ensemble de la presse allemande se félicite que « L’Allemagne ait ouvert la voie en appliquant le principe du droit universel », et le quotidien d’encourager d’autres pays à faire de même « afin que plus aucun tortionnaire ne puisse se déplacer librement dans le monde ».
Melania Trump met aux enchères une partie de sa garde-robe
Du « jamais vu pour une ancienne première dame », commente le Los Angeles Times qui rapporte que Melania Trump a décidé de mettre aux enchères son célèbre grand chapeau blanc, celui qu’elle portait lors de la visite d’État du président Macron en 2018 « au prix de 250 000 dollars », « un quart de millions de dollars » s’étrangle le New York Times.
Le journal souligne que traditionnellement les anciennes premières dames donnaient leurs vêtements emblématiques du mandat de leurs époux « à des musées ». « De quoi laisser perplexes même ceux qui la connaissent », commente de son côté CNN qui raille une Melania « Trump jusqu’au bout des ongles : toujours âpre au gain ». Les enchères débuteront le 25 janvier.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne