À la Une: les Européens ne souhaitent pas «dramatiser les tensions entre l'Ukraine et la Russie»
Publié le :

Alors que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken doit s'entretenir aujourd'hui à Bruxelles avec ses homologues européens, ces derniers « sont bien décidés à se faire entendre », nous dit Le Soir qui explique que si les Européens redoutent également « une possible invasion de l'Ukraine », « pas question d'aller plus vite que la musique », comme le fait valoir un diplomate européen. Pour l'heure contrairement aux Américains et aux Britanniques, les Européens ne rappelleront pas les familles de leurs diplomates en Ukraine. « La France notamment entend tempérer l'alarmisme des États-Unis », commente encore le quotidien belge qui rappelle la volonté de prudence de Paris qui juge « qu'il serait déraisonnable de parler de bruits de bottes alors que la recherche d'une solution diplomatique est toujours en cours, même si l'UE prépare des scénarios de fermeté ».
Une position que dénonce la presse américaine, à l'instar du Washington Post qui préfère de son côté souligner les « divisions européennes ». Le quotidien américain pointe notamment l'Allemagne, qui « refuse d'envoyer des armes en Ukraine », alors que le gouvernement allemand est lui-même divisé « entre les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz qui ont toujours entretenu des liens chaleureux avec la Russie et sa ministre verte des Affaires étrangères Annalena Baerbock qui a adopté une position plus ferme ».
« Une cacophonie allemande qui nuit à l'unité européenne », reconnaît Le Soir. « Entre un tout nouveau gouvernement allemand qui cherche ses marques, la crise de leadership à Londres, et la France à deux mois de ses élections, Poutine aurait difficilement pu choisir un meilleur moment pour défier l'Europe », explique encore le Post, citant la réflexion d'un député britannique.
Boris Johnson face à des accusations d'islamophobie dans son parti
La députée conservatrice Nusrat Ghani « accuse Boris Johnson de ne pas avoir pris ses plaintes au sérieux », alors qu'un cadre du parti lui avait expliqué en mai 2020 qu'elle avait été remerciée de son poste de ministre au gouvernement « car sa foi musulmane posait un problème », rapporte le Guardian qui souligne le Premier ministre doit maintenant « faire face à des demandes de son propre parti de lancer une enquête indépendante sur l'islamophobie au sein du Party Tory ». Une nouvelle controverse qui, selon le Times, « arrive au pire moment pour Boris Johnson », déjà complètement englué dans le Partygate, le scandale des fêtes interdites à Downing Street en plein confinement, et à quelques jours de la remise attendue du rapport administratif qui « pourrait le faire chuter », « certains députés craignent que Boris Johnson ne soit plus en mesure de survivre aux scandales », explique encore le quotidien britannique, « l'instabilité croissante dans les rangs conservateurs » démontrant « le déclin de l'autorité du Premier ministre ».
Élection du président en Italie : Mario Draghi favori, mais loin d'être élu
Coup d'envoi cet après-midi du vote « du millier de grands électeurs, parlementaires et délégués régionaux », qui doivent élire à Rome le successeur de Sergio Mattarella, explique La Repubblica qui souligne « que la bonne nouvelle est que Silvio Berlusconi a pris sa retraite, la mauvaise, c'est que l'ancien Premier ministre fait barrage à Mario Draghi pour la présidence du pays ». « Des jours de négociations vont donc être nécessaires avant le fameux 4ᵉ tour de scrutin qui devrait désigner le gagnant », estime le quotidien italien qui n'exclut pas d’ailleurs « le risque d'un échec ».
« Si l'actuel Premier ministre fait figure de favori, il n'est pas sûr d'être largement soutenu », alors que son accession au Quirinal, la présidence italienne « pourrait faire tomber le gouvernement d'union nationale », explique de son côté le correspondant du Guardian. « C'est le dilemme Draghi », souligne également le Financial Times dont « l'élection pourrait affaiblir le gouvernement et donc compromettre les perspectives de réformes économiques », pour lesquelles il se bat. Et un tel scénario ne manquerait pas « de faire entrer l'Italie dans une phase d’instabilité », note Le Temps pour qui « tous les scénarios restent possibles », en Italie.
La Première ministre néo-zélandaise, reporte ses noces... pour cause de Covid
L'info est reprise dans l'ensemble de la presse internationale, et fait même la Une du Financial Times, « l'autel attendra », titre le quotidien britannique qui rapporte qu'en pleine vague d’Omicron, Jacinda Ardern a décidé de reporter son mariage « se conformant ainsi aux nouvelles restrictions qu'elle venait d’annoncer ». Même si la « forteresse Nouvelle-Zélande », reste fermée à tous les vols internationaux, note le Washington Post, la crainte est grande « que le variant Omicron dont les premiers cas viennent d'être détectés ne se propage à tout le pays », dans une Nouvelle-Zélande qui depuis le début de la pandémie n'a enregistré « que 15 000 cas et seulement 52 décès ».
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne