À la Une: le Danemark donne le coup d'envoi du déconfinement en Europe malgré la crise sanitaire
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L’ensemble de la presse européenne de commenter la « grande liberté retrouvée des Danois », le Danemark premier pays de l’UE à « revivre avec le Covid », titre Le Temps, à l’instar des Britanniques, le gouvernement de Copenhague a levé hier toutes les restrictions après deux ans de pandémie. « Ce retour à la normale s’effectue grâce à un taux élevé de vaccination, et une moindre pression hospitalière », note le quotidien suisse qui décrit les scènes de liesse qui ont accompagné « le retour à la vie d’avant au Danemark », comme pour « un réveillon de Nouvel An », nous dit Le Temps, les Danois ont décompté les secondes avant minuit, avant « de jeter leurs masques en l’air et puis de s’embrasser ».
Voilà qui fait prudemment rêver dans le reste de l’Union, même si « l’alarme demeure », note de son côté La Repubblica qui souligne que « le Danemark enregistre toujours 40 à 50 000 cas par jour », « la réouverture de la société va conduire à une nouvelle poussée des contaminations et à des semaines difficiles de désorganisation dans les familles et au travail », a reconnu la Première ministre danoise, rapporte Le Soir. Le quotidien belge qui met également en avant les avertissements de l’OMS qui juge « prématuré » de déclarer victoire face au Covid, et critique « l’abandon des tentatives d’enrayer le virus » en rappelant que « plus de contaminations signifient plus de décès ».
La complicité affichée entre le Premier ministre hongrois et Poutine crée la polémique
En pleine crise ukrainienne, cette démonstration d’amitié entre le président russe et le chef d’une nation européenne a du mal à passer, notamment en Allemagne où la presse n’a pas de mots assez durs pour condamner l’attitude de Viktor Orban « qui fait de plus en plus ouvertement le jeu de Vladimir Poutine », dénonce le Frankfurter Allgemeine Zeitung « et obtient en échange un accord sur des livraisons de gaz à un meilleur prix que le reste de l’Europe », s’étrangle encore le FAZ.
Aussi, le journal se demande « si Poutine n’a pas ainsi acheté, à quelques mois des élections en Hongrie, le veto de Budapest contre les sanctions de l’UE en cas d’agression contre l’Ukraine ». « Avec sa visite à Moscou, Orban porte un nouveau coup bas à l’Union européenne », estime également le Frankfurter Rundschau qui regrette « qu’une fois de plus, les Européens ne sont pas en mesure de mener une politique étrangère commune ».
À deux jours des JO, le CIO oblige Taïwan à participer aux cérémonies d’ouverture
En pleine montée des tensions entre l’île autonome et Pékin qui envisage d’ailleurs toujours de reprendre Taïwan par la force, « Taipei a dû faire volte-face et laissera son équipe assister aux cérémonies d’ouverture des Jeux vendredi », titre le South China Morning Post qui explique « que le CIO, le Comité international olympique, a orchestré ce revirement ».
« Le CIO oblige Taïwan à participer », note de son côté le Japan Times qui rapporte les craintes de Taipei que « la Chine ne profite de ces cérémonies pour faire valoir ses revendications territoriales sur l’île », soit en faisant des annonces en ce sens lors de l’entrée de l’équipe dans le stade, ou bien encore « en plaçant les athlètes taïwanais aux côtés de ceux de Hong Kong gouvernée elle par la Chine ».
Alors que Taïwan et sa petite délégation de 15 personnes dont quatre athlètes participe sous le nom de « Taipei chinois », Pékin continue à la nommer « Taipei en Chine », rapporte de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui souligne également les inquiétudes de Taïwan « d’être symboliquement humiliée par Pékin », lors de ces cérémonies.
Tom Brady tire sa révérence après 22 saisons et 7 victoires au Super Bowl
La presse est littéralement dithyrambique, pour célébrer le « plus célèbre quarterback du monde », devenu à 44 ans « une véritable légende », titre le Washington Post, « Un parcours quasi mythique, pour cet athlète jugé trop chétif à ses débuts et qui a engrangé sept victoires au Super Bowl », note de son côté le New York Times qui salue « deux décennies de brillance inégalée dans son sport ».
« Un meneur de jeu phénoménal avec des nerfs d’acier », pour le Süddeutsche Zeitung qui comme El Pais estime que « ses adieux marquent la fin d’une époque et laissent craindre à ses fans que le sport ne sera plus jamais le même sans lui ». Nostalgie balayée par le Wall Street Journal pour qui « Tom Brady sera toujours là », icône vivante rendue au peuple américain, et qui pourra désormais « faire de grasses matinées et arrêter les régimes hyper protéinés ».
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