À la Une: l'Union européenne s'accorde enfin sur un embargo partiel sur le pétrole russe
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Après « 3 semaines de négociations d'une complexité écrasante », note El Pais « les 27 se sont enfin mis d'accord pour réduire de 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année ». Un accord qui « a une double valeur pour les dirigeants européens », commente encore le quotidien espagnol « en privant la Russie de ressources financières pour payer sa guerre en Ukraine, et en maintenant également l'unité des 27 après des négociations tendues notamment avec la Hongrie qui a longtemps résisté à cet embargo ». Ce « 6ème train de sanctions européennes » a été arraché grâce à un compromis « qui permet à la Hongrie, à la République tchèque et à la Slovaquie de continuer à recevoir leurs livraisons par oléoduc », explique de son côté le Guardian qui souligne qu'il n'y a d'ailleurs, « pas encore de date limite pour cette exemption à destination de ces 3 pays très fortement dépendants du pétrole russe ». Une concession qui « va atténuer l'impact de cet embargo pétrolier », note de son côté le Washington Post qui fustige « l'attitude de Viktor Orban, le 1er ministre hongrois, l'éternel trouble-fête de l'UE ». Mais « même si ce compromis n'est pas à la hauteur de l'interdiction totale et immédiate, et même si le gaz russe n'est pas concerné », c'est « un véritable tournant pour l'Union européenne » reconnaît le quotidien américain qui rappelle « qu'en mars dernier L'UE avait refusé de se joindre à l'embargo américain en soutenant qu'elle était trop dépendante de l'énergie russe ».
L’Allemagne va consacrer 100 milliards d'euros pour se réarmer
« Un tournant historique » estime El Pais qui salue -en Une « la plus grande opération de réarmement de l'Allemagne depuis la seconde guerre mondiale ». « L’invasion de l'Ukraine par la Russie aura servi de déclencheur pour revenir sur des décennies de sous-financement de la Bundeswehr qui mettait le pays dans l’incapacité de se défendre en cas d'attaque », note encore le quotidien de Madrid. « 100 milliards c'est à peine suffisant », estime de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung après la révélation « par le ministère de la défense qu'il faudra 20 milliards d'euros rien que pour les munitions ». « L'armée manque véritablement de tout, des chaussettes jusqu'aux sous-marins », acquiesce le Reutlinger General-Anziger , alors que de son côté le Tageszeitung défend « la montagne de dettes que va coûter ce réarmement ». « 100 milliards d'euros que les Verts auraient préféré investir dans les logements ou la lutte contre le réchauffement climatique », explique le quotidien, mais qui vont être utilisés pour acheter des avions de combats et des chars américains ». C'est complètement justifié -martèle le TAZ « face à la violence durable de la Russie, l'Allemagne doit être parée à toute éventualité ».
Les rumeurs sur l'état de santé de Poutine continuent d'enfler
Ça n'arrête pas, nous dit Die Welt à tel point que le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a même dû récemment « démentir les spéculations selon lesquelles Poutine était malade ou mourant ». Pas que quoi arrêter les spéculations « Poutine souffrirait ainsi d'un cancer ou de la maladie de Parkinson, son visage bouffi serait le signe d'une prise de stéroïde comme l'a affirmé Lord Owen l'ancien ministre des affaires étrangères britannique », note de son côté le Guardian qui met en garde contre des « rumeurs invérifiables », qui ne pourraient être « que l'expression de vœux pieux des détracteurs de Poutine ». Le Président russe tient à afficher « une image de sportif actif en contraste avec celle de Boris Eltsine gros buveur et dont la mauvaise santé avait fait de lui un dirigeant encore plus médiocre », explique encore le quotidien britannique, qui souligne néanmoins que Poutine aura 70 ans en octobre, «et que l'attention portée à sa santé va donc encore s’accroître », et avec elle de nouvelles rumeurs.
Polémiques après « le fiasco » lors de la finale de la ligue des champions
Cela fait la Une de la presse européenne, qui du quotidien suisse Le Temps au Suddeustche Zeitung allemand dénoncent aujourd'hui encore un véritable « fiasco », en soulignant que si le ministre de l'intérieur français « blâme les supporters de Liverpool, les rapports des témoins oculaires pointent eux une organisation désastreuse ». La presse britannique reste également sceptique « face à la piste d'une fraude massive de faux billets des supporters anglais » avancée par Paris , le Guardian préférant mettre en cause « les méthodes brutales de maintien de l'ordre en France », « la relation profondément conflictuelle de la police française avec le public ». De quoi -en tous cas « écorner fortement l'image de la France comme pays hôte des JO dans 2 ans », commente encore Le Temps.
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