À la Une: les Russes en passe de conquérir la ville stratégique de Sievierodonetsk dans le Donbass
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Après des semaines de bombardements intensifs, les Russes « ont déjà pris plus de la moitié de Sievierodonetsk alors que de violents combats se poursuivent dans et autour de la ville » rapporte le Guardian ; la poussée des forces russes est tellement « frénétique » avoue le maire de la ville « que les responsables ukrainiens se préparent à une retraite massive des troupes afin d'échapper à l'encerclement », note de son côté le Times. « La chute de la ville serait maintenant très proche, voire imminente », assure La Repubblica pour qui « la conquête de Sievierodonetsk signifierait de fait l'occupation de la quasi-totalité du Donbass ukrainien », et pourrait « constituer un tournant de la guerre », possiblement même l'occasion « pour Poutine d'annoncer la fin de l'opération militaire spéciale », analyse le quotidien italien, à l'instar de Die Welt qui estime « que la prise du Donbass n'est désormais plus qu'une question de jours, de semaines tout au plus ». Un scénario que tente d'infirmer les Etats-Unis qui viennent d'annoncer « l'envoi à l'Ukraine des armes les plus puissantes depuis le début de la guerre », « des systèmes de missiles perfectionnés de lance-roquettes multiples et mobiles », détaille le Washington Post, des armes réclamées par les ukrainiens pour « freiner l'avancée des forces russes dans le Donbass », souligne le Wall Street Journal. « Il s'agit d'aider l'Ukraine à se battre sur le champ de bataille et à être dans une position la plus forte possible à la table des négociations », explique Joe Biden dans une tribune publiée dans le New York Times. Le président américain qui met en garde sur le fait que « ces armes ne doivent pas être utilisées pour frapper le territoire russe ». « Nous ne voulons pas -dit-il prolonger la guerre uniquement pour infliger des souffrances à la Russie ».
Le Canada va geler les ventes d'armes de poing
Après le massacre d'Uvalde au Texas, chez son voisin américain, le Canada entend renforcer encore son contrôle sur les armes à feu et va « interdire la vente et l'importation d'armes de poing » titre le Globe and Mail « même si ces armes ne seront pas complètement interdites » ajoute le quotidien canadien. « Les personnes qui possèdent déjà une arme pourront la conserver », explique Le Devoir mais « une révocation des permis d'armes à feu est prévue pour les personnes impliquées dans des actes de violence, ainsi qu'une mesure de « carton rouge » qui permettrait à tout Canadien de demander une ordonnance judiciaire afin de retirer son arme à une personne potentiellement dangereuse ». Au printemps 2020, « le gouvernement Trudeau avait déjà interdit 1 500 modèles d'armes semi-automatiques, comme celle utilisée lors du massacre d'Uvalde », souligne encore le quotidien québécois. La nouvelle législation canadienne « devrait en vigueur dès l'automne prochain après sa ratification par le Parlement », note le Times qui rapporte que cela « horrifie » déjà certains élus républicains américains qui craignent « qu'une telle réglementation arrive aux Etats-Unis, si les citoyens se s'impliquent pas pour s'y opposer ».
Shanghai reprend vie, après deux mois de strict confinement sanitaire
La nouvelle fait la Une de la presse mondiale, du Wall Street Journal au Financial Times, qui tous deux soulignent « le soulagement des 25 millions d'habitants de la capitale économique de la Chine » qui peuvent dès aujourd'hui quitter leur domicile et retourner au travail, certains shanghaïens avouent même « avoir l'impression d'avoir fini de purger une peine de prison », rapporte le correspondant du quotidien américain. « C'est la fin de deux mois d'un confinement impitoyable, qui a entraîné des pertes de revenus, du stress et du désespoir pour des millions de personnes », souligne également le Guardian qui à l'instar du Global Times chinois salue « un retour à la normalité ». Le quotidien nationaliste chinois qui ne cache pas « que ce verrouillage de Shanghai a perturbé le développement économique du pays », tout en assurant que Pékin « prévoyait le succès de ses politiques de relance dans les mois à venir », à moins « d'une résurgence de la pandémie ».
La Chine va lancer son 3ème porte-avion de guerre
La réouverture de Shanghai va permettre à « la Chine de lancer son 3ème porte-avion, un navire de guerre géant qui représente une avancée significative en matière de puissance de feu navale », explique le Times qui s'inquiète de ce « nouvel essor en matière militaire alors que la Chine reste déterminée à absorber l'île nationaliste de Taïwan ». Pékin qui « possède déjà la plus grande marine du monde ambitionne de construire 7 autres porte-avions d'ici à 2049 », note encore le Times. Le lancement de ce 3ème navire, « devrait avoir lieu dès ce vendredi, depuis le chantier naval de Jiangnan à Shanghai » rapporte de son côté le South China Morning Post.
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