Revue de presse internationale

À la Une: trois combattants étrangers condamnés à mort dans le Donbass par un tribunal pro-russe

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Lors du procès des combattants britanniques et du combattant marocain, à Donetsk, le 9 juin 2022.
Lors du procès des combattants britanniques et du combattant marocain, à Donetsk, le 9 juin 2022. AP
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La photo de ces trois combattants « 2 Britanniques et un Marocain », qui ont été faits prisonniers à Marioupol s'affiche en Une d'une grande partie de la presse mondiale. « Crânes rasés, regards hagards » décrit le Wall Street Journal et désormais « condamnés à mort », -souligne le quotidien américain, coupables -selon un tribunal pro-russe « d'avoir combattu en tant que mercenaires aux côtés des forces ukrainiennes ». « Un jugement factice, une véritable imposture », a fustigé le gouvernement britannique, rapporte le Daily Telegraph qui dénonce « un procès spectacle, digne de l'ère soviétique ». « Les 2 Britanniques étaient engagés dans les Marines ukrainiens, ce qui fait d'eux des prisonniers de guerre, protégés par les Conventions de Genève », insiste de son côté le Guardian.

« L'ambassadeur russe va être convoqué au Foreign office pour répondre de la violation de ces Conventions », assure le Times. « Moscou pourrait les utiliser comme monnaie d'échange pour demander à la Grande-Bretagne de réduire ses livraisons d'armes à l'Ukraine », commente de son côté The Independent ; « Un levier politique » analyse pareillement le Daily Mirror, alors que le Daily Mail estime « que la diplomatie britannique ne peut pas faire grand-chose pour les sauver, sans se salir les mains en négociant avec le Kremlin ». Et de son côté La Repubblica rapporte ce talkshow « surréaliste » hier à la télé publique russe, où les participants ont débattu de la meilleure façon d'appliquer la condamnation à mort à ces combattants « en s'interrogeant s'il valait mieux les pendre ou leur tirer dessus ».

Trump accusé de « tentative de coup d'Etat » par une commission d'enquête 

Un an et demi après l'assaut contre le Capitole qui a fait « trembler la démocratie américaine », écrit le New York Times la Commission spéciale de la Chambre des représentants, chargée d'enquêter « sur l'attentat du 6 janvier » , a ouvert hier « une série d'audiences historiques avec des vidéos des assistants de l'ex-président qui témoignent que ses affirmations d'une élection volée étaient fausses ». Un véritable réquisitoire contre Trump, qui est tenu « pour responsable du « carnage » au Capitole », titre de son côté le Washington Post qui rapporte que l'enquête prouve qu’il « a orchestré une tentative de coup d'état, alors qu'il refusait d'accepter sa défaite électorale ».

Selon la Républicaine Liz Cheney « Trump a même exprimé le sentiment que Mike Pence » son vice-président « méritait d'être pendu », note encore le Post. De son côté, Donald Trump « rejette le travail du groupe d'experts »  qu'il dénonce comme étant « une tentative de diffamation partisane », à six mois des élections de mi-mandat, dit le New York Times pour qui « le grand mensonge de Trump est toujours une menace» pour le pays.

La crise « nucléaire » s’aggrave entre l'Iran et les Occidentaux

En réponse à l'adoption d'une résolution critiquant son manque de coopération, Téhéran a commencé « à retirer les 27 caméras de surveillance de ses sites nucléaires à travers le pays », souligne le Washington Post ; une poussée de fièvre qui pourrait « porter un coup fatal » aux négociations sur le nucléaire iranien. « Cette impasse est potentiellement le coup le plus sérieux porté aux tentatives de Joe Biden de relancer un accord », estime également le Guardian qui explique « que ces caméras et la capacité de surveillance des installations iraniennes étaient au cœur des espoirs d'un nouveau pacte » entre Téhéran et les Occidentaux.

Le chef de la diplomatie américaine « met en garde contre une crise nucléaire aggravée et contre un isolement accru de l’Iran », souligne le Washington Post qui met également en avant qu'avant la déconnexion des caméras « l'Iran avait déjà fortement augmenté son stock d'uranium enrichi ». « Suffisamment pour fabriquer une arme nucléaire » ont prévenu les experts en non-prolifération.

Après 2 ans de verrouillage, le Japon a réouvert ses frontières aux touristes

Une réouverture extrêmement prudente ce vendredi matin, « le Japon laisse entrer les touristes étrangers mais seulement s'ils sont masqués en permanence, et s'ils passent tout leur séjour, chaponnés par des guides locaux », explique le correspondant du Guardian qui note également « que seuls 98 pays « à faible risque » épidémique sont concernés, et qu'un plafond a été fixé à 20 000 arrivées par jour ». « Quand on est à Rome, on fait comme les romains », écrit le Japan Times pour justifier ces « sévères mesures d'encadrement », « qui risquent de décourager un certain nombre de touristes pour le moment », commente l’Asahi Shimbun, il pourrait « s'écouler un certain temps avant que le Japon ne revienne au tourisme de masse », estime également le Guardian.

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