À la Une: l'AIEA exige une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia
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Le rapport très attendu des experts onusiens après leur inspection de la centrale ukrainienne fait la Une de l'ensemble de la presse internationale. Un rapport qui « sonne l'alerte » sur la situation « complètement intenable » qui prévaut dans la plus grande centrale d'Europe située « sur la ligne de front, en plein cœur de la bataille entre Russes et Ukrainiens », dit le Guardian. « C'est du jamais vu dans l'histoire du nucléaire civil », commente de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui souligne que l'AIEA se dit prête « à entamer immédiatement des consultations » pour la mise en place « d'une zone démilitarisée autour de la centrale afin d'éviter un accident nucléaire et une catastrophe mondiale ».
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« Les forces russes qui occupent la centrale depuis six mois devraient se retirer et l'armée ukrainienne s'engager à ne pas y pénétrer », rapporte de son côté le New York Times qui souligne néanmoins que le « chemin vers la sécurisation de la centrale nucléaire reste flou ». Et ce alors même qu'Ukrainiens et Russes se renvoient « la responsabilité des bombardements autour du site ». Moscou exige toujours des « clarifications sur le rapport », tandis que Kiev propose désormais « l'envoi de casques bleus » à Zaporijjia. En attendant, « les combats d'artillerie se poursuivent », note le Wall Street Journal alors que la centrale est déjà « dangereusement endommagée », rapporte l'envoyé spécial d'El Pais qui détaille, entre autres, les dommages causés « au toit du bâtiment abritant le combustible nucléaire, et au conteneur abritant le système de contrôle des radiations ».
Faute de munitions, la Russie s'apprête à acheter de l'artillerie à la Corée du Nord
Information révélée le 6 septembre par le New York Times et validée également par le Washington Post qui cite « un responsable des renseignements américains », qui, sous couvert d'anonymat, assure que l'armée russe se prépare « à acheter des millions de roquettes et des obus d'artillerie à Pyongyang ». Un signe que les « sanctions internationales ont sévèrement atteint les chaînes d'approvisionnement militaires russes », commente le New York Times qui rapporte que, toujours selon les renseignements américains, « Moscou avait également acheté des drones iraniens ».
Pour autant, fait valoir le quotidien américain, les sanctions occidentales « n'ont jusqu'à présent pas réussi à paralyser la Russie ». Au contraire, expliquent Die Welt et La Repubblica qui tous deux citent une étude finlandaise selon laquelle « la Russie finance largement la guerre en Ukraine avec ses ventes de gaz et de pétrole ». « L'invasion de l'Ukraine a déjà coûté 100 milliards d'euros à la Russie, bien en deçà des 158 milliards engrangés par Moscou en exportations d'énergie », note le quotidien allemand, dont « 85 milliards d'achat de l'Union européenne ».
Royaume-Uni : Liz Truss forme un gouvernement historiquement ouvert à la diversité
Pour la première fois dans l'histoire du Royaume-Uni, « aucun des quatre grands postes de l'État, Premier ministre, Finances, Intérieur et Affaires étrangères n’est occupé par un homme blanc », applaudit le Daily Telegraph. « Un cabinet qui célèbre la diversité », salue également le Washington Post, « dans un pays où les membres du parti conservateur sont généralement plus âgés, plus riches et blancs à 95% ». « Cela prouve que les personnes de toutes origines peuvent aller loin dans le parti Tory », fait valoir un ancien conseiller de Boris Johnson. Pour autant, note le quotidien américain, tous ces ministres de la diversité « appartiennent à l'aile droite du parti », sont farouchement eurosceptiques et soutiennent les politiques d'immigration de la droite dure. « Ce qui comprend le renvoi des demandeurs d'asiles du Royaume-Uni au Rwanda », fustige une élue d’opposition, rapporte encore le Post.
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Au Japon, la polémique continue d'enfler autour des funérailles nationales de Shinzo Abe
« 56 % de la population japonaise est opposée à des funérailles nationales » pour l'ancien Premier ministre abattu en juillet dernier, dit le Japan Times, qui rapporte que « 400 000 personnes ont déjà signé une pétition en ligne et que des milliers de personnes ont manifesté devant le Parlement à Tokyo pour demander l'annulation des cérémonies officielles », fustigeant « le révisionnisme de Shinzo Abe et ses liens présumés avec la secte Moon ». Des funérailles qui devraient coûter « 12 millions d'euros » à l’État. De quoi alimenter encore un peu plus la polémique, fait valoir l'Asahi Shimbun qui souligne que le gouvernement Kishida attend « quelque 6 000 personnes, dont de nombreux dignitaires étrangers » pour les funérailles prévues le 27 septembre à Tokyo.
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