À la Une: la tension monte encore entre la Russie et l'UE sur les livraisons de gaz russe
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Le « bras de fer énergétique » se durcit entre Moscou et Bruxelles, titre Le Temps, alors que malgré les menaces de Poutine d'une coupure totale des livraisons, l'Union européenne se dirige vers un « plafonnement du prix du gaz russe ». Et « ce n'est pas trop tôt », se réjouit en substance le Frankfurter Allgemeine Zeitung pour qui « l'Union européenne s'est laissée trop longtemps berner par le président russe », qui grâce aux prix élevés de ses hydrocarbures, a « continué à remplir son trésor de guerre » malgré les sanctions. Depuis le début de l'invasion de l’Ukraine, la facture de l'Union européenne auprès de Moscou a ainsi atteint « 85 milliards d'euros », note encore le quotidien allemand.
Le « chantage au gaz russe n'a que trop duré », commente également Le Temps qui souligne que « Poutine aura beau bander ses muscles, en pariant sur l'exaspération des opinions publiques européennes face à la crise énergétique ». « L'arme du gaz reste à double tranchant », analyse le quotidien suisse et le président russe « aura de la peine à compenser la perte de ses clients européens ». Les européens qui de leur côté, « après avoir passé des mois à se préparer à se passer du gaz russe, ont trouvé d'autres fournisseurs et sont désormais prêts pour l'épreuve de force », estime le New York Times qui voit « le pouvoir de Poutine sur le gaz s'affaiblir ». D'où peut-être cette nouvelle provocation de la Russie qui « brûle désormais le gaz destiné aux Européens [...] à raison de plus de 4 millions de mètres cubes par jour », rapporte la Tribune de Genève. Des flammes gigantesques sont visibles depuis certaines stations de compression russes, ce sont des « millions d'euros qui partent quotidiennement en fumée », et un véritable désastre écologique, souligne encore le quotidien.
La cyberguerre des hackers ukrainiens contre Moscou
« C'est la première cyberguerre mondiale à grande échelle », explique le Financial Times qui publie un reportage sur « les secrets de cette armée de l’ombre, ces pirates informatiques ukrainiens qui se sont forgés leurs propres misions pour aider à résister à Moscou ». Et parmi ces hackers, il a notamment Nikita Knysh « dont les affirmations sont très crédibles », explique le Financial Times. Cette experte en informatique ukrainienne a ainsi créé « dès le début de l'invasion russe sa propre équipe de résistants », des pirates informatiques comme elle qui multiplient les attaques contre la Russie. Comme « inonder les vols à destination de la Russie de fausses alertes à la bombe », ou bien encore « pirater des caméras de sécurité, ou des chaînes de télé russe pour diffuser des images de victimes ukrainiennes ». Dernière attaque, « des faux profils de femmes aguichantes sur Facebook pour obtenir les liens des soldats russes et les géolocaliser ». Autant d'informations ensuite transmises à l'armée ukrainienne.
En Inde, la longue marche de Rahul Gandhi pour tenter de raviver son parti le Congrès
Comme son célèbre homonyme Mahatma Gandhi avec « sa marche du sel » en 1930, Rahul Gandhi a entamé le 7 septembre son périple « qui doit le mener du sud au nord de l'Inde, soit la traversée de douze états, 3 570 kilomètres qu'il entend faire à pied en 150 jours », rapporte l'Indian Express. En difficulté face au BJP, le parti nationaliste hindou au pouvoir du Premier ministre Modi, le leader du Congrès Rahul Gandhi entend ainsi « reprendre la main » explique de son côté le Times of India « en mobilisant les foules le long de son voyage, contre la hausse de la hausse du chômage, contre le discours nationaliste religieux du BJP qui divise le pays ». Le parti du Congrès a « désespérément besoin d'un retour de chance », explique encore le Times of India qui n'exclut pas totalement que « cette tentative de reconnexion à la base puisse l'aider à se relancer pour les élections de 2024 ».
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