À la Une: après les bombes, la Russie fait pleuvoir des drones kamikazes sur Kiev
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Une semaine tout juste après les bombardements massifs contre l'Ukraine, la Russie fait s'abattre « un essaim de drones kamikazes de fabrication iranienne sur Kiev », rapporte le Times qui dénonce « une véritable campagne de terreur » contre les populations civiles qui a déjà fait huit morts. « Tout d'abord on entend un bourdonnement, comme un bruit de mobylette, le drone ensuite s’immobilise, cherche sa cible et puis c'est l'explosion », décrit l'envoyé spécial à Kiev du New York Times qui souligne que ces attaques ont lieu « au petit matin alors que les habitants se préparent à aller au travail ». Objectif : « Détruire les infrastructures énergétiques, et terroriser la population pour affaiblir sa résistance », explique de son côté Die Welt, qui pointe du doigt également des « drones de fabrication iranienne ». La Russie en aurait ainsi « importé un millier », assure le quotidien allemand, des drones « Shahed», qui ressemblent à des « deltaplanes et peuvent porter des charges explosives de 40 kilos ». Pas une arme de haute technologie, explique encore Die Welt, mais « une arme pas chère, moins de 20 000 dollars, alors qu'un missile de croisière russe coûte environ un million de dollars ». À moindre coût donc, « les Russes veulent ainsi réduire Kiev à une ville sans électricité et sans chauffage et créer une catastrophe humanitaire alors qu'arrive l’hiver », dénonce le maire de la capitale Vitali Klischko dans le Guardian.
L'émergence d'une alliance entre Moscou et Téhéran inquiète le camp occidental
Même si Téhéran dément toute livraison d'armes à la Russie, « ces drones iraniens envoyés en piqué sur la capitale ukrainienne apportent la preuve la plus éclatante que Téhéran est devenu l'un des rares alliés de Moscou », commente le New York Times qui estime que « cette alliance entre ces deux gouvernements autoritaires qui souffrent des sanctions internationales est avant tout fondée sur leur hostilité commune envers les États-Unis ». Les États-Unis et l'Union européenne qui menacent déjà l'Iran de « nouvelles sanctions », après celles – tout juste adoptées contre le régime « pour sa répression brutale du mouvement de contestation », note de son côté le Guardian. Et « les drones ne sont peut-être d'ailleurs qu'un début », s’inquiète le Washington Post qui rapporte que selon les services de renseignement américains, « l'Iran préparerait les première livraisons de missiles balistiques à la Russie ».
En pleine tourmente politique, Liz Truss s'accroche à Downing Street
« Je m'accroche parce que j'ai été élue pour obtenir des résultats pour ce pays », a plaidé hier soir la Première ministre britannique, entre « excuses et refus de démissionner », explique le Daily Express ; après « l'humiliation de l'abandon de son programme économique », Liz Truss « n'est plus qu'une Première ministre en sursis », commente le Daily Mirror, « elle garde le bureau , mais n'est plus aux commandes », raille le Daily Mail qui, comme l'ensemble de la presse britannique, rapporte que son propre parti « ne veut plus d'elle ». « De nombreux députés conservateurs se demandent comment Liz Truss pourrait survivre après une telle volte-face sur la fiscalité », note également le Guardian. « En perte d'autorité », elle aura du mal « à mettre fin aux tentatives de putsch au sein de son propre parti », estiment pareillement les correspondants à Londres d'El Pais et du Suddeutsche Zeitung. De son côté, le Times dresse déjà la liste des possibles remplaçants, « à commencer par le nouveau ministre des Finances Jeremy Hunt, et son prédécesseur Rishi Sunak, candidat malheureux contre Truss, et qui pourrait faire un ticket avec l'actuelle chef de file des conservateurs aux Communes Penny Mordaunt ». « C'est de ce trio qu'émergera le futur Premier ministre », assure un député conservateur dans le Times.
Kanye West veut racheter « Parler » un réseau social d'extrême-droite
L'info fait les gros titres de l'ensemble de la presse internationale : alors que le rappeur américain « a été banni de Twitter et d'Instagram pour des messages antisémites », souligne le Wall Street Journal, il entend acheter « Parler », un réseau social « d'extrême-droite », insiste le Washington Post, « très populaire notamment auprès des partisans de Donald Trump ». « Largement acclamé pour sa carrière musicale, Kanye West s'est dernièrement retrouvé au cœur de nombreuses polémiques », souligne de son côté El Pais, qui note « outre ses messages antisémites, des publications où il apparaît avec un tee-shirt "White Lives Matter", considéré comme un message de haine et largement utilisé par les suprématistes blancs ». Kanye West qui, selon Politico, a prévu « de diner bientôt avec Trump ».
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