À la Une: le président Lula reprend la main, au lendemain de l'attaque contre le Congrès brésilien
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Alors que le Brésil est toujours sonné « après les violentes attaques des bolsonaristes », contre les lieux de pouvoir dimanche à Brasilia, le président Lula a « très rapidement repris le contrôle », dit le correspondant du Times « en réprimant remarquablement vite les émeutes », « moins de 5 heures après l'assaut, tous les manifestants ont été évacués de la zone et des centaines de personnes ont été depuis arrêtées ». Une reprise en main qui s'est faite également « avec le soutien de tous les partis politiques », note encore le quotidien britannique qui comme Le Temps estime que « cette tentative de putsch pourrait bien servir les intérêts de Lula » en lui permettant de « rassembler certains partis du centre droit autour de lui ». « Des élus bolsonaristes, et de nombreux conservateurs se sont déjà désolidarisés des émeutiers, une véritable aubaine pour Lula qui a besoin de leurs partis pour gouverner », analyse le quotidien suisse. Reste « une ombre de taille : l'armée », commente de son côté le Washington Post qui se dit « troublé par la facilité avec laquelle les émeutiers ont pu investir et vandaliser le Congrès ». Aucun des « hauts gradés n'a encore réagi » note la Folha de São Paulo qui souligne la scission entre « pro-bolsonaristes et légalistes au sein des forces armées ». Même si pour l'heure l'armée « reste dans le cadre démocratique », « il appartient au président Lula et à l'ensemble de la classe politique d'unir le pays contre les putschistes », exhorte de son côté O'Globo, le grand quotidien de Rio qui titre en Une « Plus jamais ça » et appelle à une « enquête approfondie sur les donneurs d'ordre qui ont encouragé, permis ou financé cette tentative de coup d'État ».
Bolsonaro sous la menace d'une expulsion des États-Unis
« La Maison Blanche est sous pression pour expulser Jair Bolsonaro », titre le Financial Times alors que « plusieurs élus démocrates ont demandé que l'ex-président brésilien soit renvoyé de Floride où il s'est exilé depuis son retrait du pouvoir il y a deux semaines et été depuis hospitalisé pour des douleurs abdominales ». « Les Etats-Unis ne devraient pas être un refuge pour celui qui a inspiré le terrorisme au Brésil, il doit être renvoyé », insistent plusieurs élus démocrates à l'instar de parlementaires brésiliens qui eux réclament « l'extradition immédiate de l'ancien président lui imputant également la responsabilité des émeutes », note de son côté le Guardian. « La présence de Bolsonaro pose un double problème à Biden » explique de son côté le correspondant du Soir qui rapporte que, déjà « l'encombrant visiteur se trouve en Floride à 2 pas de la résidence de Donald Trump, son modèle en politique », et que d'autre part « si le Brésil produisait un mandat d’arrêt, les États Unis seraient tenus de procéder à son expulsion -ce qui serait sans doute le prélude à une longue bataille juridique ».
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Le Royaume-Uni prêt à envoyer des chars de combat en Ukraine
« La Grande-Bretagne envisage de devenir le (tout) 1er pays à envoyer des chars occidentaux en Ukraine », titre le Daily Telegraph « ce qui constituerait un renforcement majeur du soutien international ». Alors que la France, les États-Unis et l'Allemagne se sont engagés sur la seule fourniture de « blindés légers », Londres briserait ainsi « le tabou qui a empêché les alliés d'envoyer des chars modernes par peur d'une escalade du conflit avec la Russie », explique encore le quotidien britannique. « Une bonne douzaine de chars « Challenger 2 » britanniques devraient ainsi être livrés à Kiev », assure également le magazine Der Spiegel. La décision officielle « ne sera présentée que le 20 janvier prochain lors de la réunion des alliés du groupe Ramstein en Allemagne », souligne de son côté le Suddeutsche Zeitung.
Les mémoires « rancunières » du Prince Harry commencent à agacer
Nouvelle volée de bois de vert aujourd'hui encore dans la presse britannique qui n'en peut plus de ce « grand déballage ». « La Grande-Bretagne en a assez » titre le tabloïd Metro traduisant l'exaspération des quotidiens britanniques devant les accusations feuilletonnées par le prince Harry contre la famille royale « traitant notamment sa belle-mère Camilla, la reine consort, de femme dangereuse », une « ligne rouge pour le roi Charles », s'indigne le Times qui souligne que « 64% de la population britannique a désormais une opinion négative du Prince Harry ». Même aux États-Unis « le vent est en train de tourner », note de son côté le New York Times qui souligne que si les Américains « ont un faible pour les histoires rédemptrices et les dysfonctionnements familiaux », les révélations publiques du prince « vont désormais au-delà de ce que le public peut supporter ». Harry est même comparé à Donald Trump « dans le sens où il semble ne pas pouvoir laisser passer sa rancune ». Le prince se consolera peut-être « avec les ventes de son livre qui continuent de grimper en flèche » aux États-Unis, note encore le quotidien américain.
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