À la Une: la visite surprise de Biden à Kiev, à 4 jours de la date anniversaire de l'invasion russe
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Cela fait les gros titres de la presse en ligne, « C'est le moment Biden » s'enthousiasme le tabloïd le Sun qui rapporte comment à la surprise générale, et alors qu'il était attendu en Pologne, le président américain a déambulé ce lundi matin dans les rues de Kiev avec Volodymyr Zelensky ; c'est « un message fort envoyé à Poutine au moment même où l'on redoute une nouvelle offensive massive de la Russie », estime le quotidien britannique. « Le secret a été maintenu pour des raisons de sécurité », explique de son côté le New York Times qui rapporte que le président américain est arrivé à Kiev « après une heure de train depuis la frontière avec la Pologne, qu'il s'est ensuite promené dans la capitale ukrainienne aux côtés du président Zelensky, et qu'ils ont visité le monastère de Saint-Michel alors même que retentissaient dans la ville des alertes de frappes aériennes ». Cette visite surprise « vient illustrer toute la détermination de l'administration Biden face à l'invasion de l'Ukraine par la Russie », commente encore le New York Times. « Joe Biden était l'un des rares dirigeants occidentaux à ne pas s'être encore rendu en Ukraine », note de son côté El Pais, sa venue aujourd'hui à Kiev « démontre de manière spectaculaire son soutien à Kiev après près d'un an de guerre », souligne le Washington Post. Un soutien « indéfectible » et un message de fermeté à l'encontre de Vladimir Poutine « que le président américain devrait réitérer demain dans un grand discours attendu à Varsovie en Pologne », note de son côté le Suddeutsche Zeitung qui rappelle comment « un mois après le début de la guerre, l'an passé le président américain avait, déjà à Varsovie, prédit une longue bataille contre Poutine ».
Les États-Unis suspectent la Chine de vouloir livrer des armes à la Russie
Accusations portées par les États-Unis, et qui « tendent encore un peu plus » les relations déjà dégradées entre les 2 puissances après l'affaire du ballon espion, explique Die Welt. « Si les chefs de la diplomatie américaine et chinoise ont hier tous 2 assuré que leurs gouvernements ne cherchaient pas à déclencher une nouvelle guerre froide », commente le New York Times, « l'avertissement lancé par Antony Blinken selon lequel la Chine pourrait se préparer à fournir des armes et des munitions à la Russie laisse en tout cas présager le pire de l'ancienne guerre froide », s'inquiète le quotidien américain pour qui « l'entrée de la Chine dans cette guerre transformerait la nature du conflit en une lutte impliquant les 3 grandes superpuissances du monde ». « C'est le début d'une ère glaciaire entre les États-Unis et la Chine », analyse également le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui met en avant « des rapports selon lesquels certaines entreprises chinoises sont soupçonnées d'avoir sapé les sanctions occidentales », en fournissant à la Russie -précise le Wall Street Journal- « des biens à usage civil et militaire, des équipements de navigation et même des pièces d'avions de chasse ». Alors que le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi vient d'arriver à Moscou, le fait que « Blinken se soit exprimé publiquement montre le désespoir des États-Unis qui tentent de dissuader le président Xi Jinping d'armer la Russie », de franchir « cette ligne rouge », souligne encore le Times, même si ce matin, Pékin réfute tout net ces accusations, et accuse Washington « de propager de fausses informations ».
Séisme : la Turquie met fin aux opérations de sauvetage
Près de deux semaines après le séisme qui a fait 46 000 morts en Turquie et en Syrie, c'est la « fin des opérations de recherche des survivants dans toutes les provinces, sauf les 2 les plus durement touchées par le séisme que sont Kahramanmaras et Hatay » rapporte El Pais alors « qu'aucune personne n'a été retrouvée vivante depuis samedi dernier ». « Les pelleteuses sont entrées en action » rapporte également le Times qui décrit « un travail titanesque alors les zones détruites ou endommagées s'étendent sur des centaines de kilomètres dans le sud-est de la Turquie ». Mais alors que les « excavatrices aplatissent les ruines », la crainte monte parmi la population que, ce faisant, elles rendent « impossible la collecte de preuves de construction illégale », note encore le Times qui souligne que des équipes d'avocats travaillent d'arrache-pied « à collecter un maximum de preuves » avant que tout ne soit rasé et déblayé. « Erdogan doit payer le prix pour ces constructions illégales », font-ils valoir en montrant des morceaux de béton récupérés « aussi creux qu'un fromage », rapporte encore le Times.
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