À la Une: la Finlande entre dans l'Otan, véritable défaite stratégique pour Poutine
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Oui, Le drapeau finlandais très officiellement hissé cet après-midi au siège de l’Otan, c'est le « symbole fort de l’accueil de la Finlande au sein de l'Alliance » écrit le Washington Post « qui consacre surtout le renforcement de l'Occident face à la guerre en Ukraine » ; avec cette 31ᵉ adhésion, commente encore le Post, « l'Otan porte un coup à Poutine, une défaite stratégique » pour le maître du Kremlin qui a fait du « blocage de l'élargissement de l'Alliance vers l'Est l'une de ses priorités ». Après des décennies de non-alignement militaire, l'invasion russe « a convaincu les dirigeants finlandais et suédois qu'il n'y avait pas de sécurité pour eux en dehors de l'Otan », analyse le New York Times qui y voit également un « revers stratégique majeur » pour le président russe. « Même la machine de propagande russe aura du mal à déformer cette victoire de l'Alliance » s'enthousiasme de son côté le Wall Street Journal pour qui « la Finlande va donner du punch à l'Otan », un « coup de pouce majeur dans la compétition stratégique avec Moscou » en renforçant le flanc nord-est de l'Alliance le long de ses « 1 300 kilomètres de frontières communes avec la Russie ». « De quoi prévenir toute attaque potentielle de la Russie », commente le Washington Post, qui rapporte le courroux du Kremlin, qui voit dans cet élargissement de l'Otan « une atteinte à la sécurité de la Russie », et va renforcer ses troupes à la frontière.
La candidature suédoise toujours bloquée par la Turquie
« Alors que les Suédois devaient adhérer « main dans la main » avec la Finlande, la Turquie bloque la candidature suédoise en affirmant que le pays est devenu un refuge pour les séparatistes kurdes et autres dissidents que le président Erdogan considère comme des terroristes », souligne le New York Times. Avec sans doute de « grosses arrières pensées électorales » analyse le quotidien américain qui note que dirigeant turc est « en pleine bataille pour sa réélection à la mi-mai, et que la campagne contre le séparatisme kurde et le terrorisme est populaire auprès des turcs, même auprès des électeurs d'opposition ». Analyse partagée par Politico Europe qui rapporte « que les spéculations vont bon train au sein de l'Otan sur le fait qu'Erdogan pourrait ainsi approuver la candidature de la Suède après les élections ». Ce qui lèverait également le blocage côté hongrois, et permettrait selon le patron de l'Otan Jens Stoltenberg « une possible adhésion de la Suède avant le sommet de l'Alliance en juillet prochain à Vilnius ».
La guerre en Ukraine au cœur de la visite du président Macron en Chine
Le président français attendu demain à Pékin pour une visite d'État de trois jours durant laquelle « il entend persuader le président Xi Jinping de trouver une voie vers la paix en Ukraine » rapporte le Times de Londres. Avec à ses côtés et en soutien européen, souligne encore le quotidien britannique, la patronne de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, avec qui le président français à l'intention de « jouer le rôle du bon flic et Von der Leyen celui du mauvais pour chercher à faire plier Xi Jinping sur l’Ukraine, tout en adoptant une approche « robuste » face à la nouvelle politique étrangère agressive de la Chine ». De quoi laisser sceptique la presse chinoise : comme le South China Morning Post le souligne « loin d'être découragé par l'invasion de l'Ukraine, Xi Jinping maintient son amitié sans limites avec Vladimir Poutine », alors que le Global Times chinois ne voit dans cette visite que « la possibilité que la France et l'Europe renforcent leur autonomie face à l'ingérence des États-Unis et leurs tentatives de semer la discorde ». Scepticisme partagé dans la presse américaine, selon Politico « la Maison blanche ne s'attend à aucune percée sur l'Ukraine lors de cette visite française ».
Une femme et un Afro-Américain s'envoleront vers la lune l'an prochain
La NASA s'ouvre enfin « à la diversité » se félicite le New York Times qui comme de nombreux quotidiens affichent aujourd'hui en Une la photo des quatre astronautes de la prochaine mission Artemis « qui l’an prochain orbiteront autour de la lune pour la 1ʳᵉ fois depuis 53 ans ». « Un demi-siècle qui a vu 24 hommes blancs orbiter ou marcher sur la Lune », voilà qui va changer se réjouit El Pais qui salue la sélection des astronautes américains Christina Hammock Koch et Victor Glover, « 1ʳᵉ femme et 1er afro-américain à viser la lune ». Une première « qui n'est qu'une façon de prendre de l'avance sur la mission lunaire qui suivra dans deux ans », note de côté La Repubblica qui souligne que la Nasa s'est également engagée à envoyer « une 1ʳᵉ femme et un 1er homme noirs marcher sur la lune en 2025 ».
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