À la Une: les défis de l'Inde qui détrône la Chine comme pays le plus peuplé du monde
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Selon les Nations unies, dès le mois de juin prochain, l'Inde dépassera la Chine avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, « soit 1/5e de l'humanité », souligne le Washington Post. Une population record, « plus grande que la population totale des Amériques, de l'Afrique ou de l’Europe », insiste le Post. Une véritable « dynamique démographique », analyse de son côté le Financial Times, que New Delhi va mettre à profit pour « dépasser l'économie chinoise ».
Après trois siècles de domination démographique, « la Chine à la population vieillissante et en diminution tombe de son piédestal », semble se réjouir le New York Times qui se demande néanmoins si l'économie indienne, malgré la force de « sa main d'œuvre jeune et en pleine expansion », pourra un jour devenir « une puissance économique de la taille de la Chine ou des États-Unis ».
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« Avec 68% de jeunes et de travailleurs », tous les espoirs sont permis pour que l'Inde y parvienne, assure de son côté l'Indian Express. Alors que les presses chinoise et japonaise en doutent fortement, très dubitatives sur « la possibilité que le gouvernement indien arrive à créer des dizaines de millions de nouveaux emplois chaque année ». « Le chômage des jeunes pourrait en revanche fragiliser la société indienne », tacle le Global Times chinois.
Alors que le Japon Times souligne de son côté « la fragilité des infrastructures indiennes, le manque d'électricité, d'eau et la pollution dans les grandes villes indiennes ». « Des défis énormes à relever », commente également le New York Times qui note néanmoins que de toutes les grandes économies, l'Inde devrait « connaître la croissance la plus rapide cette année », qu’elle a d'ailleurs déjà « délogé l'ancienne puissance britannique » au cinquième rang des pays les plus riches du monde
Un poids nouveau pour l'Inde qui va « déplacer le centre de gravité » du monde
« Cela annonce un changement majeur dans l'ordre mondial », analyse le Wall Street Journal qui estime qu'avec l'augmentation de sa population, l'Inde « va poursuivre sa croissance économique, acheter davantage de biens dans le monde, et jouer un rôle plus important dans les affaires internationales ». D'autant plus important que « les tensions augmentent entre la Chine et l'Occident », souligne également le Time Magazine, ce qui renforce « l'importance de l'Inde sur la scène mondiale » pour contrebalancer l'influence de Pékin. « New Delhi va ainsi mener la charge au G20 cette année, et pourrait même briguer un siège permanent au Conseil de sécurité », souligne encore le quotidien américain.
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Des milliers personnes fuient Khartoum
Un « sauve-qui-peut » général à Khartoum pour les civils pris au piège des bombardements et des tirs croisés entre les deux factions rivales qui se disputent le pouvoir, rapporte la correspondante du Temps au Soudan. Elle décrit la terreur des habitants de la capitale, « privés d'eau et d'électricité » qui tentent de trouver du carburant pour rejoindre de la famille en dehors de la ville alors que les cadavres s'amoncellent dans les rues dans « une puanteur insoutenable ».
Les combats ont déjà fait plus de 300 morts parmi les civils et des milliers de blessés, rapporte de son côté le correspondant du Guardian qui décrit, lui aussi, « des affrontements intenses » qui bloquent également « les efforts des pays étrangers pour évacuer leurs ressortissants ».
« La situation est tellement incertaine que la Bundeswehr allemande a dû annuler ses opérations », rapporte le Suddeutsche Zeitung. Pareil pour le Japon alors que « les aéroports soudanais restent hors service », dit encore le Guardian qui souligne que les Nations unies sur place font état « d’une situation cauchemardesque », avec des attaques et des pillages contre le personnel de l'ONU.
Retour très critiqué de Juan Carlos en Espagne
La presse espagnole tire à boulets rouges contre cette nouvelle visite - la deuxième en un an - pour l'ex-souverain qui vit en exil depuis 2020 à Abu Dhabi, après ses démêlés avec la justice espagnole sur fond de scandales de corruption. « Il est déjà de retour », raille El Correo qui décrit comment l'ex-roi de 85 ans est arrivé mercredi 19 avril à bord d'un luxueux jet émirati « à plus de 50 millions d'euros ».
Une visite qui suscite « un véritable malaise au Palais royal », explique la chaine de télé espagnole La Sexta alors que le roi Felipe VI « n'était pas au courant des intentions de son père, et qu'il l'avait d'ailleurs exhorté à reporter ses visites après les élections régionales du 28 mai prochain ». Les élus de gauche de Podemos sont également furieux qui fustigent une visite « complètement déplacée » et exigent qu'il « paye ses impôts ». Et toute la presse d'espérer « qu'il saura rester discret » durant cette visite au cours de laquelle « il ne devrait pas se rendre au Palais royal à Madrid », rapporte la Sexta.
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