À la Une: l'Asie suffoque sous une «chaleur extrême» alimentée par le réchauffement climatique
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Avec, dans tous les pays du sud de l'Asie, « des records de chaleur sans fin », alerte le Guardian. Depuis des semaines, « l'Asie suffoque, avec parfois 54 degrés ressentis », au Cambodge, en Thaïlande, en Birmanie, où les températures s’envolent, « potentiellement mortelles quand elles sont combinées avec un fort taux d'humidité », souligne le quotidien britannique. Dans la capitale thaïlandaise, à Bangkok, « les autorités ont conseillé aux habitants de rester chez eux pour éviter de tomber malades ». Aux Philippines, « des centaines d'écoles sont passées à l'enseignement à distance pour préserver les élèves », alors qu'au Bangladesh, « les revêtements routiers fondent sous la chaleur extrême ».
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« Et cette vague de chaleur pourrait encore durer jusqu'à la mi-mai », s'inquiète le Bangkok Post qui évoque une augmentation des températures qui, selon les experts, « pourrait aller au-delà des limites de la capacité d'adaptation des populations ». La situation est particulièrement critique en Inde, souligne de son côté CNN, dans le pays désormais le plus peuplé du monde, où selon une récente étude, « 90% du pays pourrait être gravement touché les vagues de chaleur, tombant dans la "zone de danger" de l'extrême chaleur ». D'où les appels pressants des climatologues « qui demandent aux décideurs politiques de revoir au plus vite les paramètres d'évaluation de la vulnérabilité climatique du pays », rapporte CNN. « Il y a urgence également à augmenter les investissements pour aider les zones en danger à s’adapter », souligne de son côté le Guardian.
L'Espagne face à des températures records et une sécheresse inquiétante
Une « chaleur extrême, extrêmement précoce » notamment dans le sud du pays en Andalousie où les températures ont parfois même flirté avec les 40 degrés, « un mois d'avril record », souligne El Pais, « du jamais vu depuis 50 ans, jamais les températures n'avaient dépassé les 38 degrés en avril ». Et pourtant, souligne le quotidien espagnol, « ce chiffre sera atteint ou dépassé dans plus de 200 communes du pays d'ici ce week-end ».
En première ligne du réchauffement climatique en Europe, l'Espagne « a dépassé son plafond de chaleur », souligne de son côté le correspondant du Guardian, qui rapporte la mobilisation du gouvernement qui multiplie les consignes de sécurité à l'adresse de la population tout en aidant « les hôpitaux, les centres de santé et les écoles à faire face à la situation », avec désormais la crainte « de possibles incendies », alors que le pays « fait également face à l'une de ses pires sécheresses ». Ce sont là les conséquences « effrayantes » de la crise climatique, pointe un rapport de l'Union européenne qui souligne « que l'an passé, les vagues de chaleur ont tué plus de 20 000 personnes en Europe », note encore le Guardian.
Turquie : la campagne électorale d'Erdogan perturbée par ses soucis de santé
À deux semaines des élections du 14 mai qui s'annoncent périlleuses pour le président sortant, « l'état de santé d'Erdogan, 69 ans, interroge », souligne le Guardian, alors qu’il a « brusquement dû annuler des rendez-vous et des meetings de campagne après avoir été pris d'un malaise en direct à la télévision mardi dernier ».
Alors que la rumeur « d’une possible crise cardiaque » a enflé sur les réseaux sociaux, son entourage insiste sur une simple « grippe intestinale », mais qui a néanmoins contraint le chef de l'État à inaugurer le 27 avril, « en visio, et non sur place, une centrale nucléaire dans le sud du pays », remarque Le Temps. Des soucis de santé qui tombent mal « alors que les Turcs à l'étranger viennent de commencer à voter », note encore le quotidien suisse, et que les sondages donnent « une légère avance à son principal adversaire Kemal Kiliçdaroglu ». Après 20 ans de pouvoir, Erdogan joue « serré » dans cette élection, fait valoir CNN, « sur fond de mécontentement face à la crise économique et la réponse du gouvernement aux tremblements de terre qui ont fait 50 000 morts dans le pays ».
L'invitation du vice-président chinois au couronnement de Charles III fait polémique
« Une invitation scandaleuse », dénonce le Daily Telegraph, qui fustige « le manque de fermeté du gouvernement britannique » qui va donc autoriser la présence de « Han Zheng, le vice-président chinois au couronnement du roi Charles, le 6 mai prochain », et ce malgré les plaintes de nombreux députés et des militants des droits de l'homme qui l'accusent « d'avoir détruit la démocratie à Hong Kong », souligne de son côté le Times. Car avant de devenir le bras droit de Xi Jinping en mars dernier, « Han Zheng a été l'architecte de la répression brutale des manifestations pro-démocratiques à Hong Kong en 2019 », souligne le quotidien britannique. « Une vraie provocation de la Chine », analyse de son côté le Hindustan Times qui se demande si « Pékin ne se moque pas un peu de Londres » en envoyant Han Zheng. « La Chine peut envoyer qui elle veut comme représentants », a tranché le gouvernement britannique, jeudi 27 avril.
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