À la Une: la démonstration de force de «la grande famille européenne» face à la Russie
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Alors que Kiev vit toujours -quotidiennement sous les frappes russes, la réunion de près de 50 dirigeants européens hier en Moldavie, à la frontière de l'Ukraine « a pris des allures de front anti-Poutine », titre Le Soir. Dans ce petit pays qui vit lui aussi dans la crainte d'une agression russe, « c'est un double message adressé au Kremlin », commente le Suddeutsche Zeitung « celui d'une Communauté politique européenne qui soutiendra sans faille l'Ukraine dans sa bataille décisive contre l'armée russe, mais également la Moldavie qui craint plus que jamais les intentions de Moscou ». Une réunion au sommet de la grande « famille européenne », « puissante et hautement symbolique » salue par ailleurs El Pais qui montre « l'isolement de plus en plus visible de la Russie et le rejet de l'invasion à grande échelle lancée par le Kremlin ». « C'est Poutine et son appétit impérialiste qui ont poussé l'Ukraine et la Moldavie à se tourner davantage vers l'Occident et à demander l'adhésion à l'Union européenne » explique encore le quotidien espagnol, et c'est cette même guerre « qui a cristallisé la CPE, la Communauté politique européenne » qui du Royaume-Uni à l'Arménie se joignent aux 27 de l'UE pour démontrer « la force de l'Europe face à Russie », souligne de son côté La Repubblica.
Zelensky face à la ligne rouge de l’Otan
« Si le calendrier des livraisons de F-16 américains a pu être accéléré lors de ce sommet » , rapporte le Guardian, la question de l'adhésion à l'alliance « n'est pas encore accessible, en raison de la guerre engagée par la Russie » a fait valoir le président français Emmanuel Macron qui a insisté pour « que des garanties de sécurité plus fortes , et tangibles soient adoptées au sommet de l'Otan en juillet prochain », alors que de son côté le Premier ministre britannique Rishi Sunak a plaidé pour une « adhésion accélérée de l'Ukraine à l'Otan », souligne le quotidien britannique. « Contrairement aux livraisons d'armes, il y a une vraie ligne rouge pour l'Otan », analyse le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui explique « qu'aussi amer que cela puisse être pour Kiev, la condition 1ère d'une telle adhésion est que l'Ukraine survive d'abord à l'attaque russe ». « Cela donne de facto, un droit de veto à Poutine », enrage, de son côté, le Suddeutsche Zeitung qui appelle « l'Otan à clarifier très vite la question de l'adhésion de Kiev », qui est la seule sécurité face au « revanchisme impérialiste de Poutine ».
Les États-Unis repoussent in extremis la menace d'une banqueroute
« Énorme ouf de soulagement pour le président américain », souligne le correspondant à Washington du Guardian « alors que l'astéroïde économique qui fonçait sur la planète Terre a été évité de justesse, à 3 jours de l'échéance du 5 juin, l'Amérique ne sera donc pas en défaut de paiement sous sa présidence ». Après la Chambre des représentants, le Sénat a hier adopté « le projet de loi qui suspend le plafond de la dette tout en réduisant les dépenses fédérales », soutenant ainsi, salue le Wall Street Journal « l'accord bipartisan conclu entre le président Biden et le patron républicain de la Chambre Kevin McCarthy ». « Une vraie victoire pour Joe Biden » analyse le Guardian « Biden, l'apôtre du bipartisme qui a su mettre à profit ses 36 années passées au Sénat pour aller au-delà des clivages et conclure des accords avec ses adversaires ». « Le président Biden laisse les autres prendre la balle au bond, mais c'est lui qui a remporté la victoire », estime également le New York Times, qui met en avant « sa longue expérience ». Biden, explique le quotidien américain « a bien calculé que s'il se vantait d'avoir obtenu un très bon accord, il enflammerait les Républicains, et compromettrait les chances de faire adopter l'accord au Congrès ». « Une stratégie gagnante » pour Joe Biden.
Biden chute à nouveau en public, relançant les questions sur son état de santé
Une « lourde chute » après avoir semble-t-il « trébuché sur des sacs de sable » alors qu'il finissait de remettre des diplômes à des cadets de l'armée de l'air dans le Colorado, rapporte le Times qui souligne « qu'il s'est ensuite cogné la tête dans le cadre de la porte de son hélicoptère ». « Le président va bien » a vite fait savoir la Maison Blanche sans pour autant éviter les railleries des républicains, Donald Trump en tête qui a lui indirectement conseillé « de faire gaffe, quitte à devoir marcher sur la pointe des pieds ou même ramper ». « Pour Biden qui est déjà à 80 ans le président le plus âgé des États-Unis et qui est candidat à sa réélection », ce nouvel accident, ajouté à ses « maladresses verbales » parfois également « relance les questions sur son état de santé », souligne le New York Times, et ce alors même « que selon les sondages une majorité d'Américains estime qu'il est trop âgé pour briguer un second mandat ».
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