À la Une: Navalny emprisonné à vie ? L'implacable répression de Poutine contre les dissidents
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Déjà condamné à neuf ans de prison, Navalny la bête noire de Poutine, est de nouveau jugé depuis hier lundi, accusé cette fois « d'extrémisme », dans un procès « kafkaïen », commente le Washington Post, conduit à huis clos depuis sa prison de haute sécurité, les journalistes devant « se contenter d'un lien vidéo de mauvaise qualité et quasiment inaudible ». C'est un véritable « procès politique » dénonce le Suddeutsche Zeitung. « Une répression implacable de la dissidence », abonde La Repubblica, pour qui « ce harcèlement judicaire » contre Navalny « n'est qu'une énième mesure de représailles après ses rapports d'enquêtes gênants sur la corruption en Russie, et l'offensive en Ukraine que son équipe de collaborateurs en exil continue de publier ». Et le rouleur compresseur judiciaire pourrait encore s’accélérer, s'inquiète le quotidien italien, « avec la menace d'un procès militaire annoncé pour terrorisme » qui pourrait entraîner « la réclusion à perpétuité ». « L'objectif est clair : maintenir Navalny derrière les barreaux à vie », assure La Repubblica. « Navalny lui-même ne s'attend pas à être libéré de prison tant que Poutine sera président », rapporte le Suddeutsche Zeitung qui décrit un homme très amaigri mais toujours combatif malgré « des conditions de détention épouvantables », « sans accès au soin, et fréquemment confiné à l'isolement », « Ils le tuent à petit feu » dénonce l'un de ses collaborateurs à La Repubblica. Selon un groupe russe de défense des droits de l’homme, « ce sont près de 20 000 Russes qui auraient été inculpés pour avoir manifesté ou critiqué la guerre en Ukraine », rapporte le Washington Post, « une répression sans précédent » commente également le Guardian.
En Australie, un référendum pour reconnaître - enfin la population aborigène
Un « référendum historique » salue le correspondant du Guardian qui vise « à la reconnaissance officielle dans la Constitution des quelques 900 000 aborigènes australiens » dont les ancêtres ont été les premiers habitants du pays il y a au moins 60 000 ans. Le Premier ministre Anthony Albanese a appelé les Australiens à « entrer dans l'histoire » en soutenant ce projet de réforme constitutionnel « qui permettra aux aborigènes d'être consultés par le gouvernement sur les lois qui impactent leurs communautés », rapporte de son côté le New Zealand Herald qui s'inquiète déjà d'un « processus semé d'embûches » avant la tenue du référendum d'ici la fin de l’année. Car « le projet divise le pays », explique également le journal australien Gazette and Herald, certains élus aborigènes rejettent même « un projet qui conduira à la création d'un organe consultatif impuissant » qui n'a pour ambition « qu'apaiser la culpabilité des blancs » comme l'a dénoncé une sénatrice aborigène.
L’inquiétante disparition d'un petit sous-marin près de l'épave du Titanic
Inquiétude maximale dans la presse internationale, du South China Morning Post au New York Times, alors que le « petit submersible avec 5 personnes à bord ne répond plus depuis dimanche, après avoir plongé vers l'épave du Titanic qui repose à près de 4 000 mètres de fond » au large des côtes du Canada. « Les sauveteurs sont engagés dans une course contre la montre, car le navire ne dispose que de 96 heures d'oxygène, soit 4 jours de vie », s’affole le Times à l'instar de l'ensemble de la presse britannique, alors que le milliardaire anglais Hamish Harding se trouve à bord du sous-marin disparu. « C'est la malédiction du Titanic » ose La Repubblica ! Cent onze ans après son terrible naufrage, les sauveteurs diligentés de Boston tentent cette fois de sauver le «Titan » , le nom de ce petit sous-marin dont « on est même pas certain qu'il soit équipé " de pinger", ces instrument de détection qui permettrait de le localiser », souligne le New York Times qui évoque « l'extrême difficulté d'un tel sauvetage dans une zone aussi vaste et reculée » , comme rechercher « une aiguille au fond de l'océan ».
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