À la Une: mobilisation générale pour retrouver le sous-marin disparu près de l'épave du Titanic
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La presse internationale est suspendue « aux opérations de secours qui s'intensifient dans l'Atlantique nord » avec cette petite lueur d'espoir la nuit dernière, rapporte le Washington Post « alors qu'un avion canadien a détecté des bruits sous-marins dans la zone de recherche », où s'activent également Américains et Français qui ont, eux, diligenté un navire spécialisé « équipé d’un robot de plongée », précise le Frankfurter Allgemeine Zeitung. C'est « une véritable course contre-la-montre » qui est engagée alors qu'il ne reste plus que « 24 heures pour sauver les 5 passagers du sous-marin », s'alarme le Daily Mail ; leur réserve d'oxygène sera épuisée demain, note également Le Temps pour qui « les espoirs de les retrouver vivants s'amenuisent ». « Priez pour un miracle », implore, en Une le Daily Mirror qui raconte « l'attente angoissée des proches rassemblés dans la ville de St-John au Canada d'où est partie la mission d'exploration dimanche dernier ». Mais, comment retrouver un minuscule sous-marin de moins de 7 mètres de long dans le vaste océan, s'interroge le Times qui souligne « l'extrême complexité des opérations de recherches ». Et, même si le navire est retrouvé, « sa récupération pourrait s'avérer impossible, surtout s'il est enchevêtré dans l'épave du Titanic » explique un expert dans le Guardian, « s’il ne peut pas remonter à la surface par ses propres moyens, il n'y a aucune possibilité de sauvetage à une telle profondeur », assure un autre spécialiste dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
La sécurité du sous-marin non homologué pointée du doigt
Le New York Times affirme qu'OceanGate, la société à l'origine de cette mission, avait reçu en 2018 « des avertissements d'un de ses anciens employés » sur le manque de sécurité du sous-marin. David Lochridge qui était alors directeur des opérations maritimes de l'entreprise « avait soulevé les problèmes importants concernant la conception expérimentale et non testée du Titan » avant d'être tout simplement licencié, souligne le quotidien américain. Un journaliste de CBS David Pogue qui a également voyagé sur le sous-marin « décrit l'improvisation des équipements du navire avec même une lampe de camping, et une télécommande portable pour contrôler le sous-marin semblable à une manette d'Xbox », rapporte le Times qui note que le patron d'Oceangate Stockton Rush est l'un des cinq passagers du sous-marin disparu, avec « un chercheur français, un milliardaire britannique et un homme d'affaires pakistanais accompagné de son fils ».
Hunter Biden, le fils du président américain, va plaider coupable de fraude fiscale
Hunter Biden a accepté « de plaider coupable de fraude à l'impôt sur le revenu » dans le cadre d'un accord avec le ministère de la Justice « qui devrait lui permettre également d'éviter des poursuites pour possession d'arme à feu alors qu'il était toxicomane », rapporte le Washington Post. « Voilà qui devrait clore la longue enquête, politiquement explosive sur les finances, la consommation de drogue et les affaires à l'étranger du turbulent fils de Joe Biden », commente le New York Times, « des poursuites qui auraient senti le soufre au moment où son père fait campagne pour sa réélection », souligne également le Wall Street Journal. Reste qu'avec cet accord, « Hunter Biden s'est de nouveau placé dans la ligne de mire des Républicains » qui dénoncent « du favoritisme » à l'égard du fils du président qui n'a reçu « qu’une simple contravention », a tempêté Donald Trump, souligne encore le Times. Les parlementaires républicains accusent également toujours Hunter Biden d'avoir par ailleurs « reçu des pots de vins à hauteur de 5 millions de dollars lors de marchés passés à l'étranger en Chine et en Ukraine », mais sans qu'aucune preuve n'a été apportée pour étayer ces accusations, note le Washington Post.
Bild va remplacer certains de ses journalistes par une intelligence artificielle
Le quotidien allemand Bild, « le journal le plus vendu en Europe s'apprête à remplacer toute une série d'emplois éditoriaux par l'IA dans le cadre d'un programme de réduction des coûts de 100 millions d'euros qui devrait entraîner des centaines de licenciements », rapporte le Guardian. Le patron du groupe, Axel Springer, « estime qu'à l'avenir seul le journalisme d'investigation ou les commentaires originaux sont appelés à survivre, alors que l'IA sera -prédit-il bientôt plus performante que les journalistes humains en matière d'agrégation d’informations », souligne le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Et, il n'est pas le seul dans la presse à s'intéresser à l'intelligence artificielle, s'inquiète le Guardian qui note « qu'en Grande-Bretagne, le Daily mail et l'Express explorent également l'utilisation de l’IA ».
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