À la Une: les États-Unis espèrent une «solution diplomatique» et éviter une éventuelle intervention au Niger
Publié le :

Les États-Unis sont convaincus « qu'il est encore possible de mettre fin au coup d'État » au Niger et veulent en tout cas laisser une dernière chance à la diplomatie pour résoudre la crise, même si les efforts de Victoria Nuland, la numéro 2 du département d'État américain lundi soir à Niamey « n’ont permis aucune avancée », rapporte le Washington Post. Le quotidien américain fait état « d’entretiens difficiles avec la junte militaire » au cours desquels « la diplomate américaine a clairement expliqué aux putschistes que les États-Unis interrompront leur soutien économique et financier au Niger si la démocratie n'était pas rétablie ».
Mais sans aucun succès, « la junte a rejeté tous ses appels », note le Guardian qui souligne que Victoria Nuland n'a d'ailleurs « même pas pu s'entretenir directement avec le chef de la junte, le général Tiani, ni rencontrer le président Bazoum ». Malgré cet échec, les tentatives de négociations vont malgré tout se poursuivre alors que « certains pays européens insistent également sur la nécessité de donner plus de temps à une solution diplomatique, explique El Pais, l'Italie et l'Allemagne, dont le gouvernement estime que les efforts de médiation n'en sont qu'à leurs débuts ». Appel partagé par l'Afrique du Sud, souligne encore le quotidien espagnol, « Pretoria dit espérer que la Cédéao aura des interactions fructueuses avec les putschistes nigériens et les convaincra de retourner dans leur caserne ».
Réunion cruciale de la Cédéao au Nigeria
Même si la voie du dialogue est pour l'heure privilégiée, « la menace d'une intervention militaire n'a pas disparu », souligne le Washington Post. Alors que les responsables militaires de la Cédéao se sont déjà mis d'accord sur un « éventuel plan d'action militaire qui précise où et quand frapper », rapporte le Guardian, les putschistes nigériens se préparent également à une possible intervention « après avoir fermé l'espace aérien, des forces ont également été déployées dans le pays et notamment dans la capitale Niamey ». Une montée des tensions « jusqu'à la guerre ? » s'interroge Le Soir qui souligne que « si ces menaces d'intervention servent avant tout de moyen de pression sur la junte », « ce n'est pas que du bluff ». « Même si tout le monde aurait beaucoup à perdre avec une telle opération armée » analyse un spécialiste du Sahel dans le quotidien belge, « l'engrenage est lancé, et il ne faut pas exclure un dérapage en guerre régionale ».
L'installation de migrants sur une barge en Grande-Bretagne suscite l'indignation
Alors qu'un premier groupe de migrants a été embarqué à bord du « Bibby Stockholm » le 7 août, une immense barge en ferraille amarrée dans le port de Portland dans le sud de l’Angleterre, la controverse fait les gros titres de la presse mondiale. El Pais dénonce « une véritable prison flottante » et fustige la « dureté » du gouvernement de Rishi Sunak qui entend « faire des économies sur les coûts d'hébergement des migrants, tout en dissuadant d'autres potentiels candidats à l'asile ». Des conditions d'hébergement que les pompiers ont qualifié « de potentiel piège mortel », souligne de son côté le Washington Post, alors que le New York s'émeut « du sort de ces milliers de migrants qui, après avoir traversé la Manche au péril de leur vie, vont être parqués sur cette barge, dernier exemple en date du durcissement constant de la politique migratoire sous l'égide du parti conservateur », raille le quotidien américain. Des lois « drastiques » pour dissuader les migrants, condamne également Die Welt. « Une politique inhumaine et cruelle », selon les défenseurs des droits de l'homme et dont la principale visée est électorale, assure La Repubblica, « en vue des élections de 2024, Rishi Sunak espère ainsi regagner les voix des électeurs conservateurs ».
Le film Barbie dépasse déjà le milliard de dollars de recette au box-office
Le film de tous les records, qui a littéralement « repeint le monde en rose » s'enthousiasme Die Welt. « Et il n'a pas fini de faire parler de lui », estime le Guardian. De quoi sérieusement inquiéter le Suddeutsche Zeitung. Car avec « déjà plus d'un milliard de recettes », la réussite de ce film va immanquablement entraîner la production « de films sur tous les autres jouets Mattel ». Après la poupée Barbie, « ce sont les histoires du chien Wishbone et les poupées Pollypocket qui s'apprêtent à être tournées », assure le quotidien allemand qui s'affole déjà « d'un futur enfer cinématographique » où le marketing règnera en maître « pour mieux vendre des jouets en plastique fabriqués en Chine ».
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne