À la Une: fixé au 4 mars 2024, le procès historique de Trump va percuter sa campagne électorale
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C’est un véritable « coup dur pour l'ex-président », commente le Guardian, alors que ses avocats « avaient tout fait pour tenter de repousser le procès en avril 2026 », soit bien après l'élection de novembre 2024. Peine perdue, la juge fédérale Tanya Chutkan a été inflexible en fixant l'ouverture du procès le 4 mars prochain, à la veille du fameux « Super Tuesday », « en plein cœur de la campagne présidentielle », souligne le Washington Post.
« Alors que la bataille des primaires républicaines battra son plein dans une douzaine d'états, explique également le New York Times, Donald Trump sera lui en plein procès, jugé pour sa tentative de renverser l'élection présidentielle de 2020 » et sa responsabilité dans l'assaut du Capitole. C'est d'ailleurs l'argument que la juge a fait valoir pour fixer le procès dès le printemps prochain, arguant « que juger cette affaire plus de cinq ans après les faits présentait le risque réel que les témoins ne soient plus disponibles ou que leurs souvenirs s'estompent », rapporte le Guardian.
Tanya Chutkan entend juger l'ex-président « comme tout autre accusé, quel que soit son emploi du temps », note le Washington Post. Même si ce premier procès historique risque d'entrer en collision avec les trois autres procès au pénal attendus, notamment « celui pour les documents classifiés du FBI prévu fin mai ». « De quoi sérieusement compliquer sa campagne pour revenir à la Maison-Blanche », commente le New York Times.
Un calendrier judiciaire « plombant », mais qui pourrait jouer en faveur de Trump
« Alors que les inculpations ne semblent pas avoir affecté sa position auprès des électeurs républicains, bien au contraire, souligne le New York Times, Trump reste de loin le favori de son parti pour l'investiture. » Dès hier, « il a ainsi dénoncé sur les réseaux sociaux "une juge partiale et qui déteste Trump"», rapporte le Wall Street Journal qui mesure l'impact que la date du procès pourraient avoir sur les électeurs républicains en plein « Super Tuesday». Des électeurs « qui pourraient probablement voir leur bulletin de vote comme une occasion de protester contre ce qu'ils considèrent comme un traitement injuste à l'encontre de l'ex-président. [...] En votant pour lui, ils feront un doigt d'honneur à l'establishment », assure encore le Wall Street Journal. Le quotidien financier américain juge que les adversaires républicains de Trump « devraient en tout cas mettre en garde les électeurs conservateurs contre l'investiture de Donald Trump » dont les soucis judiciaires « pourraient plomber le parti », et in fine « favoriser en novembre 2024 la réélection de Joe Biden ».
L'interdiction de l'abaya à l'école en France, au risque de la stigmatisation ?
« Cette abaya qui obnubile la rentrée scolaire française », titre Le Temps qui voit dans l'interdiction de cette « robe ample aux origines moyen-orientales le premier signe d’une reprise en main de l'Éducation nationale », qui intervient, souligne le quotidien suisse, dans le contexte « des émeutes urbaines il y a deux mois en France, à l'issue desquelles le président Macron a martelé qu'il entendait "rebâtir la nation" et "reciviliser" à travers l'école. »
« Les abayas vont être interdites car elles violent le principe français de la laïcité », souligne de son côté la Repubblica qui rapporte que « les attaques contre la laïcité se sont multipliés en France depuis l'assassinat de l’enseignant Samuel Paty - décapité par un fanatique islamique - augmentant de 120% au cours de l'année scolaire écoulée. »
« Ce nouveau débat sur la façon dont les femmes musulmanes s'habillent, est devenu un point de friction important avec cette minorité en France », note le New York Times. Même « si interdire les vêtements religieux est compréhensible dans un État laïc, commente le Suddeutsche Zeitung, cette interdiction recèle des dangers, notamment le risque de pointer du doigt le groupe de la population qui se sent déjà le plus stigmatisé. Et pas seulement à cause des vêtements. »
Australie : un ver parasite découvert vivant dans le cerveau d'une femme
« Oh my god », comme le titre le Guardian qui rapporte cette « première mondiale ». C'est la première fois « qu'un ver vivant de 8 cm a été découvert dans le cerveau d'une sexagénaire australienne » qui se plaignait « de douleurs abdominales et de pertes de mémoire ». Hospitalisée à Canberra, les neurochirurgiens sont littéralement tombés de leur siège lorsqu'ils ont découvert « ce ver qui se tortillait » dans le cerveau de leur patiente. « Un ascaris » qui normalement n'affecte « que les pythons et les kangourous mais jamais encore un être humain ». Le ver a été retiré vivant, les scientifiques pensent que la patiente qui vit en Nouvelle-Galles du Sud dans une zone infestée de pythons a « dû être infectée par le parasite contenu dans les excréments des serpents en consommant des légumes mal lavés ». La patiente va mieux, mais reste sous traitement. « Elle a été merveilleuse », ont salué ses médecins pour qui « personne ne souhaite être le premier patient au monde à souffrir d'un ver dans le cerveau ».
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