Revue de presse internationale

À la Une: au Liban, le Hezbollah «reste sur le banc de touche» dans la guerre Israël-Hamas

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Des gens écoutent le discours du chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah à travers un écran lors d'un rassemblement de soutien aux Palestiniens, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Téhéran, Iran, le 3 novembre 2023.
Des gens écoutent le discours du chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah à travers un écran lors d'un rassemblement de soutien aux Palestiniens, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Téhéran, Iran, le 3 novembre 2023. via REUTERS - WANA NEWS AGENCY
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L'Orient-Le Jour analyse le discours très attendu d'Hassan Nasrallah prononcé vendredi 3 novembre : Pour le quotidien libanais, le chef du Hezbollah a suivi « une voie médiane », « en défendant l'action mais aussi l'inaction de son parti » en soutien au Hamas face à Israël...

Pour le quotidien libanais si Hassan Nasrallah avait poussé à un engagement « direct » ouvert du Hezbollah contre l'armée israélienne, « il aurait œuvré à provoquer la destruction quasi certaine d'un Liban déjà invalide ».

Selon le journal de Beyrouth, les Libanais ont donc « poussé un soupir de soulagement à l'écoute du chef du Hezbollah ».

En Israël, les lignes rouges américaines au sujet de l'offensive dans la bande de Gaza

Des lignes rouges « esquissées lentement et avec précaution » selon le Haaretz. Car la guerre Israël-Hamas « est devenue un sujet de politique intérieure aux États-Unis » alors que le parti démocrate se fracture au sujet de la situation à Gaza.

Haaretz rappelle que la présidence américaine « souhaite une pause de l'offensive israélienne pour des raisons humanitaires et pour permettre la libération des otages ».

La Maison Blanche s'alarme en outre de la situation en Cisjordanie, en voie de « Gaza-ïfication » d'après The New Yorker, à cause de « la violence de colons extrémistes à l'encontre des Palestiniens ».

Des lignes rouges donc, mais la posture de la Maison Blanche, est encore, pour le moment, de « laisser à Israël le choix de stopper son offensive à Gaza » d'après Haaretz.

Anthony Blinken est reparti d'Israël les mains vides...

Constat d'Al-Monitor, pour qui le chef de la diplomatie américaine « n'est pas parvenu à convaincre Benyamin Netanyahou de faire cette pause humanitaire » dans le conflit Israël-Hamas...

C'est même « une rebuffade des attentes de Washington » d'après le New York Times, car « le Premier ministre israélien rejette l'idée d'une trêve temporaire tant que les otages retenus à Gaza n'auront pas été libérés ».

La situation toujours plus que précaire à Gaza

The Guardian relaie ainsi les propos du diplomate Thomas White. Pour ce responsable de l'agence des Nations unies de soutien aux réfugiés palestiniens, « il n'y a aucun endroit sûr à Gaza actuellement », « c'est une scène de mort et de destruction ». Ainsi, « le bombardement d'une école gérée par l'UNRWA a fait 20 morts » hier vendredi, bilan communiqué par le Hamas et repris par Middle East Eye.

Le site publie aussi les propos d'Antonio Guterres ce samedi : le secrétaire général de l'ONU se dit « horrifié » après le bombardement d'un convoi d'ambulances hier près de l'hôpital gazaoui d'Al-Shifa, qui aurait fait 15 morts.

Les réactions des Etats d'Amérique Latine face à la guerre à Gaza

Middle East Eye estime que plusieurs chefs d'État de la région prennent leurs distances vis-à-vis d'Israël. « La Bolivie a coupé les ponts avec l'État hébreu. La Colombie et le Chili ont rappelé leurs ambassadeurs ».

Au Brésil, le président Lula a récemment qualifié « l'offensive israélienne à Gaza de génocide ». Pour Middle East Eye, « ces critiques mettent en évidence l'influence déclinante des Etats-Unis », mais aussi « le soutien populaire à la cause palestinienne » dans les pays latino-américains...

Pas de quoi freiner Israël selon une analyste citée par le média : sans surprise « l'Etat hébreu préfère ses relations, même tendues, avec les grandes puissances ».

Kate Bush au Rock’n’Roll Hall of Fame

Kate Bush, chanteuse britannique icône des années 80, est revenue en grâce ces dernières années. La presse musicale américaine,Pitchfork , Rolling Stone, salue « son élévation la nuit dernière au Rock'n'Roll Hall of Fame », le « panthéon de la musique aux États-Unis » et ce même si Kate Bush a snobé la cérémonie hier...

Depuis trente ans, celle qu'on appelle la sorcière du son « vit loin de l'attention médiatique en Angleterre » selon Vulture...

Kate Bush qui va voir une réédition de tous ses albums dans les prochains mois d'après la RTBF.

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