À la Une: la libération de 24 otages du Hamas à Gaza et de 39 prisonniers palestiniens
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Sur les sites internet des journaux, des images qui défilent... la joie des familles des otages libérés, les 4X4 blancs du CICR, le Comité international de la Croix rouge, qui transportent ces femmes et ces enfants... Des images encore : celles des embrassades avec leurs proches des femmes et des adolescents palestiniens libérés par Israël, et puis la détresse des habitants de Gaza qui profitent de la trêve pour retourner dans le Nord de l'enclave palestinienne et découvrent leurs maisons entièrement détruites.
Sur le site du journal Haaretz, défilent aussi les photos de ceux qui sont encore otages... Hommes, femmes, enfants. Il en reste 212, selon le décompte du quotidien israélien, qui ne se berce pas d'illusions... « Il faut constamment garder à l'esprit », nous dit-on, « l'identité du partenaire dans cet accord de cessez-le-feu. Yahya Sinwar, le leader du Hamas dans la Bande de Gaza. Il a deux objectifs : prolonger le cessez-le-feu dans l'espoir que les combats ne reprendront pas, et infliger un maximum de violences psychologiques à l'opinion publique israélienne ».
« Le Hamas qui, à ce stade, se considère comme victorieux », estime de son côté l'Orient Le Jour, au Liban. Benyamin Netanyahu affirme que l'objectif des responsables israéliens est de « détruire totalement le Hamas », mais pour le moment, ils n'ont pas pu « trouver de cibles de premiers rangs (...) Ils n'ont pas pu donner aux Israéliens de preuves concrètes du départ du Hamas du nord de Gaza. Ils n'ont pas réussi à trouver un otage et à le libérer ».
La guerre en Ukraine : bientôt la fin ?
Depuis le 7 octobre, le conflit en Ukraine est passé au second plan des préoccupations des médias et de l'opinion publique. La guerre a-t-elle trop duré ? Selon le Times, « Les États-Unis et l'Allemagne font pression sur l'Ukraine, pour qu'elle mette fin à cette guerre. Ils seraient même en pourparlers pour tenter de persuader Kiev de négocier un accord de paix avec la Russie qui s'inspire largement des lignes de front actuelles. » Et cela va même plus loin, selon le quotidien britannique, puisque « les deux plus grands États de l'OTAN et les plus grands soutiens militaires de Kiev limiteraient délibérément les livraisons d'armes pour faire comprendre au président Zelensky que le conflit est désormais « gelé ». « Il y a quelques semaines », ajoute le Times, Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a déclaré (...) « qu'il y a beaucoup de fatigue de tous les côtés » et que « le moment approche où tout le monde comprendra qu'il existe une issue ».
Augmentation des maladies respiratoires en Chine.
La question est sur toutes les lèvres... Y a-t-il derrière ce phénomène, un nouveau virus, un nouveau Covid, capable d'ébranler le monde ? Non, répond le China Daily, car « selon les autorités sanitaires chinoises, aucun agent pathogène inconnu n'a été détecté dans le cadre de cette augmentation des maladies respiratoires ». Pas d'inquiétude particulière donc, sur la gravité de ces maladies, mais le China Daily signale tout de même que « les enfants sont parmi les plus touchés cet hiver, les hôpitaux pédiatriques déclarant qu'ils traitent un nombre record de patients et que le temps d'attente dans les services de consultation externe est souvent supérieur à trois heures. »
De son côté, The Hindu, en Inde, parle d'une « fausse alerte », mais juge que les autorités chinoises n'ont pas vraiment joué la transparence... « Dans ce qui semble être une répétition des premiers jours de la pandémie de COVID-19 (...) la Commission nationale chinoise de la santé n'a pas signalé à l'OMS le grand nombre de cas de pneumonies non diagnostiquées chez les enfants ». Selon The Hindu, l'Organisation mondiale de la santé, « n'a pris conscience du problème qu'avec les médias », et a été « contrainte de demander à la Chine des informations détaillées ». Or, conclut le journal, « la Chine a le devoir de tenir l’OMS informée à temps, sans qu’on le lui demande ».
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