Revue de presse internationale

À la Une: la Journée internationale des droits des femmes en Afghanistan

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Des femmes afghanes attendent de recevoir des rations alimentaires distribuées par un groupe d'aide humanitaire, à Kaboul, en Afghanistan, le 23 mai 2023. (Image d'illustration)
Des femmes afghanes attendent de recevoir des rations alimentaires distribuées par un groupe d'aide humanitaire, à Kaboul, en Afghanistan, le 23 mai 2023. (Image d'illustration) © AP - Ebrahim Noroozi
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Si l'on revient aujourd'hui sur cette journée du 8 mars, c'est pour saluer le courage de celles dont les droits sont les plus bafoués. Le Devoir, au Canada, s'est intéressé à la manière dont les Afghanes ont célébré ce 8 mars, en manifestant « discrètement », la répression des autorités talibanes les empêchant de « sortir dans les rues », « dans le seul pays au monde où l'éducation des filles est interdite après l'école primaire », nous rappelle le quotidien canadien. Il en faut donc du courage, pour faire connaître son désaccord.

Et le Devoir nous apprend que « dans la province de Takhar, dans le nord-est de l'Afghanistan, des images publiées par des militantes féministes montrent sept femmes tenant des feuilles de papier devant leur visage, avec l’inscription "Droits, Justice, Liberté" ». Ailleurs, dans le nord du pays, plusieurs femmes ont aussi tenu une bannière avec les mots « Sauvez les femmes d’Afghanistan ».

À écouter aussiÊtre une femme dans l’Afghanistan des talibans

« C’est très douloureux de voir qu’une femme n’a aucune valeur aujourd’hui dans notre société. Elle ne peut utiliser aucun de ses droits », regrette une manifestante, alors qu'une autre rappelle que « les femmes représentent la moitié de l’humanité, en tant que mères, épouses, sœurs, filles et enseignantes ». La religion sainte de l’islam n’est, dit-elle, « pas opposée au travail et à l’éducation des femmes ».

Un couloir maritime pour acheminer de l'aide à Gaza

C'est le New York Times qui se fait l'écho de ce projet, tout en précisant aussitôt que « selon les organisations humanitaires », de nouvelles stratégies lourdes ne peuvent pas remplacer le fait qu’Israël autorise davantage de camions de ravitaillement dans la bande de Gaza. « Pour le moment, on dispose de peu de détails, si ce n'est la méfiance exprimée par Israël », le ministre israélien des Affaires étrangères ayant déclaré hier qu'il soutenait un corridor maritime à condition que les marchandises soient contrôlées « conformément aux normes israéliennes » avant de quitter Chypre.

De son côté, « le président Biden a présenté un plan militaire américain visant à construire une jetée flottante sur la côte méditerranéenne de Gaza pour fournir de la nourriture, de l'eau, des médicaments et d'autres produits de première nécessité aux civils, affirmant que l'opération "permettrait une augmentation massive" de l'aide entrant sur le territoire ».

Mais il y a un bémol, et de taille : « le projet prendrait au moins 30 à 60 jours, ce qui soulève des questions sur la manière dont la famine à Gaza pourrait être évitée dans les jours à venir », nous explique le New York Times.

Bientôt le ramadan

Le journal Haaretz se demande quel sera l'impact de la guerre à Gaza, sur la Mosquée Al Aqsa de Jérusalem, alors que le ramadan débute la semaine prochaine. « Nombreux sont ceux qui craignent une intensification des tensions et des conflits observés les années précédentes autour du mois de jeûne et de la mosquée », remarque Haaretz, qui ajoute : « les tensions du ramadan ont dégénéré en violence totale à plusieurs reprises ».

En mai 2021, des affrontements entre les fidèles et la police, notamment des manifestants palestiniens lançant des pierres et des policiers tirant des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc, ont dégénéré en une brève guerre à Gaza. Au total, 248 Gazaouis et 12 Israéliens ont été tués. L'inquiétude est donc à l'ordre du jour.

« Si la guerre se poursuit pendant le ramadan, cela pourrait mettre les musulmans de toute la région sous tension et nous n'avons aucune idée de l'endroit où elle va exploser », déclare un militant palestinien. « Est-ce que ce sera Jénine ? Jérusalem ? la Jordanie ? Aucun expert ne peut vraiment prédire ce qui va se passer, ajoute-t-il, mais les risques sont grands ».

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