Revue de presse internationale

À la Une: Israël sur le banc des accusés, après la mort de 7 humanitaires

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L’un des véhicules de World Central Kitchen dans lequel se trouvaient des employés de l’ONG, au lendemain de la frappe israélienne qui en a tué sept d’entre eux le 1er avril, dans la bande de Gaza.
L’un des véhicules de World Central Kitchen dans lequel se trouvaient des employés de l’ONG, au lendemain de la frappe israélienne qui en a tué sept d’entre eux le 1er avril, dans la bande de Gaza. © Ahmed Zakot / Reuters
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C'est particulièrement l'enquête menée par Israël qui est mise en cause. Certes, Israël a reconnu de « graves erreurs », mais les conclusions de cette enquête « manquent de crédibilité » estime WCK, World Central Kitchen, l'ONG américaine dont les volontaires ont été tués lundi. Le Guardian s'en fait l'écho, et précise que l'ONG réclame une « enquête complète et indépendante », estimant que « L'armée israélienne ne peut pas enquêter de manière crédible sur son propre échec à Gaza ». « Erin Gore, La directrice générale de l'association », poursuit le quotidien britannique, a déclaré : « Les excuses d'Israël pour le meurtre scandaleux de nos collègues, ne représentent qu'un maigre réconfort. Israël doit prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité des travailleurs humanitaires ». 

Le Washington Post affirme de son côté que « Pendant des mois, les ONG à Gaza ont prévenu que le système utilisé pour coordonner leurs livraisons avec l'armée israélienne était défectueux, mettant en danger la vie des secouristes »« Au cours des 6 derniers mois », précise le quotidien américain, « des organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières et l'agence de secours des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ont rendu publics au moins 9 incidents de convois humanitaires ou de bâtiments attaqués, bien que leurs itinéraires ou leurs coordonnées aient été partagés, à l'avance, avec les autorités israéliennes »

Le 30ème anniversaire du génocide au Rwanda.

Le journal le Temps, en Suisse, nous parle du « délicat cheminement » du Rwanda. Le quotidien s'est rendu à Nyundo, dans l'ouest du pays, où il a rencontré John, professeur d'histoire né en 1994, l'année du génocide. « Dans la salle des profs », raconte le Temps, « il feuillette les manuels qui abordent cette période douloureuse de l’histoire du pays. C’est d’autant plus sensible que les ethnies hutues comme tutsies ont été officiellement proscrites depuis la fin du génocide. Il n’y a plus que des Rwandais, censés oublier les divisions du passé. « Mais », explique John, « On est obligé d’en parler, de dire qui sont les victimes et les coupables. Et on insiste toujours sur le fait que ça appartient au passé ». Un autre jeune professeur, Bruno, qui lui non plus n'a pas vécu le génocide, souligne que l'inquiétude est tout de même à l'ordre du jour. Car de l'autre côté de la frontière avec la RDC, tout près, les combats font rage. « Fin 2021, après huit ans de sommeil », précise le Temps, « la rébellion congolaise du M23, qui revendique la protection d’une minorité tutsie également présente de ce côté-là de la frontière, a repris les armes ». Avec notamment « le soutien de l’armée rwandaise ». « Ça fait peur », murmure Justin, un élève qui s'interroge « En finira-t-on jamais avec cette histoire, cette stigmatisation ? »

Fine poussière

La France va-t-elle devoir affronter ce week-end une tempête de sable ? La réponse est non, mais il n'est pas complètement incongru de poser la question. C'est Libération qui nous l'explique : « d’importantes quantités de poussières orangées du Sahara vont teinter le ciel sur l’intégralité du territoire métropolitain entre samedi et lundi. Sans pour autant subir une tempête de sable »Techniquement, poursuit le journal, « Lorsque les vents sont suffisamment forts dans le Sahara, la plus grande étendue désertique du monde, ils réussissent à soulever les grains de sable, qui, en retombant, se fracturent en poussière, beaucoup plus fine »Et cette poussière voyage, elle peut même aller « jusqu'en Scandinavie », précise un météorologue. Mais ce n'est pas tout... poursuit Libération : « Ce flux d’air venant du Sahara ne va pas se contenter d’apporter uniquement du sable. D’après Météo-France, un épisode de douceur « remarquable » est attendu ce week-end, avec des températures avoisinant les 30 °C »Exceptionnel pour un mois d'avril, alors que l'adage nous dit : « En avril, ne te découvre pas d'un fil ».

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