À la Une: quel avenir pour Donald Trump après sa condamnation?
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« Donald Trump reconnu coupable sur toute la ligne », titrent avec un bel ensemble, le New York Times, le Wall Street Journal, et le Washington Post. « Donald Trump a été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation », précise le New York Times, qui parle d'une « condamnation historique », dans cette affaire de « falsification de dossier afin de dissimuler un scandale sexuel qui menaçait son ascension à la Maison Blanche en 2016 ». « Qu'est-ce que cela signifie politiquement ? » s'interroge le Washington Post, alors que l'élection présidentielle américaine se profile. Réponse du quotidien américain : « La question aujourd’hui n’est pas de savoir si la grande majorité des partisans de Trump le soutiendront (ils le feront), mais si le petit pourcentage d’entre eux qui pourrait rechigner – combiné aux électeurs indécis qui pourraient être rebutés – aura finalement de l’importance ».
Donald Trump peut poursuivre sa course à l'élection présidentielle ? « Oui, même si "techniquement", remarque le Devoir, le verdict de culpabilité pourrait lui valoir une peine de prison ». Le professeur de droit Gregory Germain, cité par le quotidien canadien, estime que « condamner à la prison un candidat à la présidentielle pendant une élection pourrait créer une crise constitutionnelle et serait extrêmement difficile à mettre en application, en raison de la protection qui doit entourer un ex-président et l’ultime candidat du Parti républicain en vue du scrutin de novembre prochain ». L'historien Jay Sexton, également cité par le Devoir, estime, lui, que « nous sommes placés devant une situation sans précédent dans la politique américaine moderne ». Mais il ajoute : « Tous les scandales antérieurs qui ont touché Donald Trump ont eu comme effet de renforcer son emprise sur le Parti républicain. Sa culpabilité dans ce procès devrait aboutir au même résultat. »
La condamnation de Trump vue d'Europe
Le Guardian, à Londres, remarque que la condamnation de Donald Trump a été fixée au 11 juillet. Soit « quelques jours seulement avant la convention nationale républicaine à Milwaukee, où Trump deviendrait le premier criminel reconnu coupable à être nommé candidat du parti à la présidence ». Un candidat qui organise sa défense, y compris sur le plan financier. Selon le Guardian, il a envoyé « immédiatement après le verdict »,un e-mail de collecte de fonds intitulé : « Prisonnier politique », et déclarant : « Je viens d'être condamné dans un procès de chasse aux sorcières politique truqué. JE N'AI RIEN FAIT DE MAL »; En Allemagne, Die Welt, souligne que « le facteur temps joue un rôle énorme. Il reste encore cinq mois avant le jour du scrutin. La plupart des Américains ne s’intéressent à la politique que quelques semaines avant l’événement. Le procès contre Trump, qui sera terminé, ne pas fait exception. Les sondages montrent que seule une minorité d'Américains a suivi le procès qui a duré sept semaines ».
Panne de climatisation
Le Hindustan Times raconte la mésaventure des passagers d'un avion d'Air India : « Un vol entre New Delhi et San Francisco retardé de plus de huit heures, des passagers s'évanouissent faute de climatisation ». Et ce sont les passagers eux-mêmes qui donnent des précisions... Ils étaient « à l'intérieur de l'avion, qui n'avait pas de climatisation », alors que la capitale Indienne « connaît actuellement une intense vague de chaleur avec des températures pouvant atteindre les 50 degrés Celsius ». Les passagers ont ensuite été débarqués dans le terminal, mais sans possibilité de sortir, à cause des services d'immigration. On peut voir des photos de ces femmes et de ces hommes assis par terre, visiblement épuisés par cette mésaventure torride.
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