À la Une: l'entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine
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C'est une première depuis 2022, précise La Croix. La dernière fois, ils avaient évoqué la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, menacée par des tirs, après « un silence de presque trois ans du fait de la poursuite de l’invasion russe de l’Ukraine, ce sont à nouveau des frappes sur des sites nucléaires, mais cette fois-ci en Iran, qui ont offert au président français l’occasion de reprendre le contact avec son homologue du Kremlin », écrit le quotidien français. « La crise iranienne a offert une opportunité » au président Macron « de réaffirmer le statut de la France comme membre du Conseil de sécurité de l’ONU et responsable de la non-prolifération nucléaire, à un moment où les Européens peinent à exister sur la scène internationale », analyse le journal.
« Cet appel intervient après que les deux dirigeants ont été mis à l'écart de la décision américaine de bombarder les sites nucléaires iraniens », rappelle le New York Times... « Pour M. Macron, il s'agissait d'une tentative de regagner du terrain sur la scène internationale au Moyen-Orient, poursuit le quotidien. Pour M. Poutine, c'était aussi l'occasion de souligner le rôle important de la Russie dans la géopolitique mondiale, malgré l'indignation de l'Occident face à son invasion de l'Ukraine ».
Le conflit en Ukraine, il en a aussi été question lors de cet appel qui a duré près de deux heures mais sur ce sujet, « Emmanuel Macron s'est heurté à un mur », écrit le Figaro... Pour Vladimir Poutine, le conflit ukrainien est « une conséquence directe de la politique des États occidentaux », qui ont « ignoré les intérêts sécuritaires de la Russie depuis des années ».
Ukrainska Pravda, préfère de son côté retenir que le président français « a appelé à l’établissement, dans les meilleurs délais, d’un cessez-le-feu et au lancement de négociations entre l’Ukraine et la Russie pour un règlement solide et durable du conflit ». Emmanuel Macron a aussi « souligné le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine », note aussi le Kyiv post.
Donald Trump à Alligator Alcatraz, sa future prison pour migrants
Hier, le président des États-Unis s'est rendu en Floride pour visiter ce centre de rétention qui devrait pouvoir accueillir entre 3000 et 5000 migrants illégaux. Un centre « fait de lits superposés alignés, enfermés dans des cages grillagées, sous des pavillons de toile blanche », précise Le Temps. Située au beau milieu des marécages, le président américain « s'est moqué des immigrés clandestins qui risqueraient en cas d'évasion d'être attaqués par la faune sauvage », pointe le journal suisse. « On a beaucoup de flics sous forme d'alligators – vous n'avez pas besoin de les payer autant », a lancé le président américain...
Alligator Alcatraz son nom était tout trouvé, en écho, à cette autre prison « nichée sur un rocher de la baie de San Francisco, qui ne doit jamais voir personne s’échapper vivant », écrit Libération.
Cette nouvelle prison pour migrants vient servir l'ambition de Donald Trump « d’opérer la "plus grande expulsion de l’histoire américaine" ». « Cette nouvelle prison sert admirablement ses desseins politiques », poursuit le quotidien Le Soir. Elle ravit « ses fans en casquette rouge, hérisse le poil des "chouineurs" démocrates, et fait oublier les chiffres jugés décevants de la lutte anti-immigration clandestine. Avec 55 000 personnes en détention et sensiblement le même nombre d’individus expulsés, l’administration Trump est loin de son objectif affiché de dix millions de "déportations" d’ici 2028. Mais le peuple aura son pain, et ses jeux », conclut le journal belge.
En Europe, le sommet de la tour Eiffel fermé en raison de la canicule
Comme un symbole de la vague de chaleur qui touche le vieux continent, l'information est reprise à la Une de plusieurs quotidiens européens. « La chaleur étouffe l'Europe, Paris en alerte rouge, la Tour Eiffel fermée », titre la Republica. « L'Italie connaît également des températures extrêmes dans tout le pays, dépassant les 35 °C, avec des pics à 40 °C dans certaines régions, notamment dans le sud. Près de vingt villes sont en alerte rouge ». L'Italie a décidé de limiter le travail en extérieur. Ce mercredi, un protocole sur la chaleur doit d'ailleurs être signé entre entreprises et syndicats.
« Des vagues de chaleur qui coûtent très cher à l'économie », indique le Soir. 45 milliards d'euros pour l'année 2023, selon l'Agence européenne de l'environnement. « Les seules vagues de chaleur coûtent déjà au continent jusqu’à 0,5 % de son produit intérieur brut chaque année, toujours selon l’Agence européenne. Et les projections suggèrent que ce chiffre pourrait dépasser 3 % d’ici 2060 dans les pays du Sud les plus touchés ».
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