« Je suis une légende. Il ne reste plus de moi Que l’homme / qui a froid Et cet homme appartient à tous ».

Tous les cinémas du monde consacre une émission spéciale à Jean-Luc Godard, Jean-Luc Godard tel qu’il se décrit dans son « Autoportrait de décembre ».
Godard ou la révolution permanente, une œuvre impossible à résumer, un talent qui se décline sur 60 ans, en plus de 140 films de tous formats et sur tous supports, des longs métrages considérés comme des jalons dans l’histoire du cinéma ou injustement méconnus.
Des séries, des courts métrages, des clips, des films d’entreprise, des films essais, des autoportraits... Aucun cinéaste n’a été comme lui l’incarnation de la modernité cinématographique. Aucun n’a été autant célébré, détourné, moqué parfois comme Michel Hazanavicius l’a fait dans le Redoutable en 2017, où il le décrivait en intellectuel pitoyable dépassé par Mai 68.
Que représente Godard aujourd’hui, pourquoi déclenche-t-il à ce point les passions, au point de devenir une sorte de point Godwin de la cinéphilie ? Qui est l’homme caché sous ses multiples avatars, du dandy aux lunettes noires à l’ermite de Rolle ?
Pour en parler : le critique et historien du cinéma Antoine de Baecque qui a publié aux éditions Yellow Now, un livre collectif intitulé Godard / Machines (livre codirigé avec Gilles Mouellic).

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