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Spéciale documentaires avec la 43ème édition du Cinéma du Réel

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Qu’il soit brut, onirique, frontal ou animé, de forme courte ou longue, expérimental ou très grand public, ce n’est pas un genre ou une sous-catégorie du 7ème art, mais bien du cinéma : le documentaire est célébré comme chaque année au printemps, au Centre Pompidou dans le cadre du Cinéma du Réel.

43ème festival international du film documentaire, du 12 au 21 mars 2021.
43ème festival international du film documentaire, du 12 au 21 mars 2021. © Cinéma du Réel
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Le site du Cinéma du Réel

L’an dernier (2020), explosion de Coronavirus oblige, le festival avait dû basculer partiellement en ligne, devenant tristement le premier des rendez-vous internationaux à annuler sa tenue physique. Rebelote en 2021. Mais cette fois, les organisateurs n’ont pas été pris de court et ont pu lancer une chaîne YouTube, Canal Réel avec des débats et des bandes annonces des films sélectionnés. (à retrouver aussi des vidéos sur YouTube).

La plateforme Tënk vient de mettre en ligne une programmation spéciale de cette 43ème édition. Il y a également un corner spécial sur la plateforme Universciné et puis des premiers longs métrages visibles sur Mediapart.

Cette semaine, nous faisons le point sur le Réel avec Catherine Bizern, la déléguée générale et directrice artistique du Cinéma du Réel. En ligne également, mais de Bruxelles Rosine Mbakam, réalisatrice de «Les prières de Delphine», film-coup de poing, témoignage face caméra d’une jeune Camerounaise à l’histoire familiale très douloureuse et qui vit désormais en Belgique. «Les prières de Delphine» a obtenu le prix des Jeunes du festival.

→ La bande annonce «Les prières de Delphine»

Et puis en duplex de Saint-Étienne, Nicolas Matos Ichaso, dont le premier film, «Incandescence des Hyènes», était en sélection au Réel.

Pauses musicales : Valérie June Call Me a Fool et Nicolas Enccho et Vassilina Serafimova, Avalanche.

REPORTAGE À MADAGASCAR de notre correspondante Sarah Tetaud : «Ile – I. L. E. - était une fois», c’est un cri du cœur pour la sauvegarde des métiers en voie d’extinction, de savoir-faire ancestraux désormais détenus par une poignée de passionnés. Depuis une semaine, le documentaire du cinéaste malgache Lova Nantenaina est en salle à La Réunion, mais aussi à Madagascar. Tourné et monté façon «carnet de voyage» ce long métrage, le second du réalisateur, plonge le téléspectateur dans le quotidien presque hors du temps de 8 témoins, malgaches et réunionnais. Et offre un regard sans fard sur des histoires humaines puissantes et bouleversantes.

Devant son banc de montage, le réalisateur multirécompensé Lova Nantenaina. A l'écran, une saunière de Tuléar, l'un des huit personnages du film, bouleversante par son témoignage.
Devant son banc de montage, le réalisateur multirécompensé Lova Nantenaina. A l'écran, une saunière de Tuléar, l'un des huit personnages du film, bouleversante par son témoignage. © Sarah Tetaud

Projection «Ile – I. L. E. - était une fois»

Vendredi 19 mars 2021, avant-première à Madagascar du documentaire. La salle est comble.
Vendredi 19 mars 2021, avant-première à Madagascar du documentaire. La salle est comble. © Sarah Tetaud

 

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