Dominique Cabrera marie l’intime et le politique
Publié le :
Qu’est-ce qui fait la grâce d’un film, et particulièrement d’un documentaire : la beauté esthétique d’un plan ou la captation d’un moment de vie intense ? Du documentaire Une Poste à la Courneuve, le grand Chris Marker déclarait : «Certains cinéastes ont la grâce, on leur pardonne un certain laisser-aller. D’autres ont la méthode, on leur pardonne une certaine lourdeur. Ici, rien à pardonner, tout à admirer».

Mais il aurait aussi pu citer Chronique d’une banlieue ordinaire, retour d’habitants d’une cité de Mantes-la-Jolie avant démolition, ou bien Demain et encore demain, formidable journal intime, exemples parmi d’autres documentaires.
Mais il y a aussi les fictions avec de beaux titres poétiques : Le lait de la tendresse humaine, Nadia et les hippopotames, L’autre côté de la mer ou plus récemment Corniche Kennedy.
L’œuvre de Dominique Cabrera fait l’objet d’une triple actualité printanière : la Cinémathèque du documentaire du Centre Pompidou diffuse ses documentaires, du 3 au 15 mai 2021.
Dès qu’elle pourra rouvrir, la Cinémathèque de Paris prendra le relais avec vos fictions.
Et puis Julie Savelli publie une monographie : «Dominique Cabrera, l’intime et le politique» chez De L’incidence éditeur, dans laquelle on trouve des textes inspirés d’Annie Ernaux ou Laure Adler.
En images
À l’affiche également de notre cinéma : un retour sur la cérémonie des Oscar et le triomphe de Nomadland de Chloé Zhao, une correspondance de Pékin qui ne célèbre pas cette réalisatrice (la deuxième de l’Histoire à remporter un Oscar) pourtant née en Chine, et un éclairage sur le festival en ligne The Nollywood week, festival de films nigérians qui sort aussi à d’autres cinématographies africaines.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne