Transmettre la culture soninké par des cours de langue

C’est l’une des langues les plus parlées par les immigrés d’Afrique subsaharienne en France. Le soninké fait partie de la famille des langues mandées, et il est parlé par plus de 2 millions de personnes dans l’Hexagone, selon une estimation de 2012 publiée sur le site du ministère de la Culture. C'est aussi la deuxième langue africaine après le swahili, bénéficiant d’une journée internationale, célébrée le 25 septembre. Cette semaine, nous suivons un cours de soninké en région parisienne.

El hadj Gilenu Ndiaye (droite) et certains de ses élèves. © Kpénahi Traoré/RFI

La communauté soninké, l’une des plus importantes d’Afrique subsaharienne en France, essaie de préserver et transmettre sa culture et ses traditions à travers ces cours. La diaspora soninké est mobilisée pour que les jeunes générations n'ayant parfois pas connu les pays d’origine de leurs parents, puissent parler leur langue. Des cours de soninké sont organisés au siège de l’APS, l’association pour la promotion de la culture et de la langue soninké. Ils sont destinés à tous les publics, les enfants et les adultes, et sont dispensés uniquement le dimanche. Certains apprennent la langue depuis une dizaine d’années ; ils sont déjà bien avancés dans leur apprentissage et peuvent donner des cours à leur tour, ou écrire des livres.

Invités :

• El Hadj Gilenu Ndiaye, enseignant de soninké et membre de l’APS 
• Kaabu Tireera, ancien apprenant du soninké et auteur du dictionnaire «Soninké Xottijagandaade» 
• Seydou Cissoko, apprenant du soninké. 

Radio partenaire : Radio Échos des montages à Mokolo au Cameroun.  

Programmation musicale : Touré Kunda, Ne Nam 1.

Un apprenant écrivant l'alphabet. © Kpénahi Traoré/RFI