À la veille des 20 ans de la promulgation de la loi Taubira tendant à reconnaître la traite et l'esclavage comme crimes contre l'humanité, la deuxième édition d’Expression(s) décoloniale(s) propose une nouvelle fois aux visiteurs de découvrir des approches historiques et artistiques actuelles sur la traite atlantique. Les recherches de l'historien ivoirien Gildas Bi Kakou et les œuvres du plasticien Romuald Hazoumè dialoguent entre elles.

Demain 21 mai 2021, cela fera 20 ans jour pour jour que la loi Taubira tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crimes contre l'humanité aura été promulguée. Vingt ans après, le Musée d’Histoire de Nantes ouvre à nouveau ses portes au deuxième volet d’une manifestation intitulée « Expression(s) décoloniale(s) ». Objectif : « décoloniser sa pensée », à travers une exposition qui fait dialoguer l’histoire et l’art.
Pour nous la présenter, la directrice scientifique du musée, Krystel Gualdé ; l’historien Gildas Bi Kakou et le plasticien Romuald Hazoumè, dont les œuvres nous aident à interroger le passé, le présent, et sans doute aussi l’avenir. Rendez-vous à Nantes, qui fut le premier port négrier de France, jusqu’au 14 novembre 2021.
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