Le nouveau roman de Stéphane Audeguy déambule dans un siècle d’histoire japonaise. Un kaléidoscope de destins de femmes qui s’entrecroisent, dans un Japon tiraillé entre tradition et modernité.

Une Américaine jeune mariée qui arrive au Japon, en 1902, pour son voyage de noces et qui y retourne 44 ans plus tard juste après les bombardements atomiques. Une enseignante française qui accompagne, au Japon, son compagnon spécialiste d’art contemporain. Ou encore une tueuse en série qui vole et tue pendant les Jeux Olympiques de 1964. Sans oublier un vieux luthier juif, une petite fille et son chien roux, une luciole, une alouette et une renarde.
Tous ces personnages étranges– plus quelques personnalités historiques plus ou moins bien connues- sont réunis dans le nouveau roman de Stéphane Audeguy, qui continue d’allier érudition encyclopédique et verve romanesque.
Il nous conte cette fois l’histoire d’un pays, le Japon, depuis le début de l’ère Meiji à la fin du XXème siècle jusqu’à aujourd’hui, de la modernisation du Japon jusqu’au règne de l’art contemporain sur la petite île de Naoshima, en passant bien évidemment par la Seconde Guerre mondiale et les dégâts des bombes atomiques.
« Dejima », de Stéphane Audeguy est publié aux éditions du Seuil.
Reportage : À Abu Dhabi, sur l‘ile de Saadiyat, un centre communautaire contribue quant à lui à la création artistique locale. Le « Manarat Al Saadiyat » accueille d‘ailleurs en ce moment même une exposition photographique dans laquelle 12 artistes émergents, tous originaires de la région du Golfe, explorent leur identité. Reportage de notre correspondant aux Émirats arabes unis, Nicolas Keraudren.
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