Véronique Augereau et Stéphane Daurat, confession d'une mère après le chaos
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Comment surmonter la mort d'un enfant ? Comment vivre avec le cauchemar de la fatalité, de la culpabilité, du regard des autres ? Dans ce monologue fort et intense, signé Élisabeth Gentet-Ravasco et mis en scène par Stéphane Daurat, la comédienne Véronique Augereau livre au spectateur avec sincérité et tendresse, sa confession de femme, son témoignage de mère, face à la tragédie de la perte d'un fils.

Imaginez des policiers qui frappent un jour à votre porte. Ils vous annoncent une terrible nouvelle. Celle du décès de votre enfant.
Vous l’avez vu à la télé, les images tournent en boucle, une fusillade a eu lieu lors d’une fête entre jeunes. Et votre enfant était parmi eux.
À cette gifle d’une violence inouïe, vient s’ajouter un uppercut encore plus violent : le fils est mort, oui, mais c’est aussi lui qui a tué.
Seule sur la scène du Théâtre de la Manufacture des Abbesses à Paris, la comédienne Véronique Augereau se glisse dans la peau de cette mère qui essaie de surmonter la tragédie et qui porte à bout de bras le reste de la famille, anéantie.
La pièce « Après le chaos » est un texte d’Élisabeth Gentet-Ravasco, dans une mise en scène signée par Stéphane Daurat, et qui se joue jusqu’au 6 avril 2022 sur la scène de la Manufacture des Abbesses.
Reportage : Alors que la guerre en Ukraine concentre toute l’attention ces jours-ci, d’autres guerres suivent tristement leur cours. On commémorait ainsi, ce mois-ci, les onze ans de la guerre en Syrie. Si l’écrasante majorité des réfugiés syriens a opté pour les pays alentours : Liban et Jordanie en tête, certains d’entre eux ont élu domicile un peu plus loin. Notamment en Tunisie. À Tunis, Amira Souilem a rencontré Rémi Sarmini, un comédien syrien qui a fait de son propre périple une pièce de théâtre présentée ces jours-ci dans la capitale tunisienne.
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