Sur le pont des arts

Nadia Yala Kisukidi, la grande évasion

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La philosophe Nadia Yala Kisukidi publie son premier roman « La dissociation », aux éditions du Seuil. Elle signe une fable contemporaine et poétique, une échappée merveilleuse, un voyage intérieur et littéraire qui rappelle toute la puissance de l'imaginaire. 

La philosophe Nadia Yala Kisukidi publie son roman « La Dissociation » aux éditions du Seuil.
La philosophe Nadia Yala Kisukidi publie son roman « La Dissociation » aux éditions du Seuil. © Bénédicte Roscot
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Nadia Yala Kisukidi est universitaire, maîtresse de conférences à Paris 8. Elle est spécialiste de la pensée de Bergson, et des études post-coloniales africaines. Mais depuis la rentrée, cette philosophe française, née à Bruxelles d’une mère franco-italienne est d’un père congolais, est aussi romancière.

Son dernier livre est même un roman d’aventures peuplés de personnages hauts en couleurs. Un livre de voyages aussi, aussi bien de voyages physiques qu’intérieurs, dans lequel l’imaginaire nous entraîne dans les entrailles des êtres et dans celles de la terre, dans les tréfonds de la société française et de l’histoire du Congo aussi. Un livre qui tient parfois du conte, parfois de la fable, parfois du manuel révolutionnaire.

« La dissociation », de Nadia Yala Kisukidi est paru aux éditions du Seuil.

Reportage : À Marseille, le MUCEM fait le procès du féminisme, des genres et des minorités. C’est la saison 2 du procès du siècle, des conférences-spectacles organisées dans le musée national installé à Marseille. Chaque lundi, jusqu’au 13 mars 2023, des personnalités et des inconnus mettent des sujets en débat. Yoram Melloul a assisté au premier de l’année. Le Mucem se demandait si l’on pouvait être trop féministe… 

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