Chloé Lopes Gomes: «Le cygne noir» revient sur ses pas
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Dans son autobiographie « Le cygne noir », la danseuse de ballet Chloé Lopes Gomes revient sans tabous sur sa vie et son parcours au sein des plus grandes compagnies de danse de la prestigieuse école du Bolchoï au ballet Béjart de Lausanne en passant par le Staatsballet de Berlin. Elle y dénonce le racisme qu'elle a subi dans ce milieu. Un véritable récit de résilience face à l'adversité.
Sur la couverture de son livre, Chloé Lopes Gomes danse, évidemment. En chaussons de danse, sur la pointe de son pied gauche, tandis que sa jambe droite s’élance vers le ciel et que ses bras graciles et gracieux accompagnent le mouvement. Son visage exprime à la fois la douceur et la détermination. Ces cheveux appellent ceux de la lionne Tina Turner qui nous a quittés la semaine dernière.
Comme elle, Chloé Lopes Gomes est une battante. Une artiste pétrie de talent qui n’a pas été épargnée par la vie, mais qui s’est toujours relevée, forte de sa passion et de sa détermination. Dans la douleur et la souffrance commune à bien des danseuses classiques, mais aussi face aux violences intrafamiliales, aux préjugés et au racisme. La carrière de cette jeune fille diplômée du Bolchoï ressemble à des montagnes russes, avec des hauts et des bas, voire des très bas.
Un parcours accidenté et vertigineux qu’elle raconte dans une autobiographie qui ressemble à une leçon de résilience. « Le cygne noir », de Chloé Lopes Gomes est publié aux éditions Stock.
Reportage : Sarah Cozzolino s’est rendue Musée d’art de Rio de Janeiro, pour visiter l’exposition intitulée « Un défaut de couleur ». L’exposition est née à partir du roman éponyme de l’auteure Ana Maria Gonçalves, qui raconte la trajectoire de Kanindé, enfant nigériane, qui est arrachée à l’Afrique pour être réduite en esclavage au Brésil. À travers son histoire, l’exposition fait le lien entre le Brésil et le continent africain.
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