Sur le pont des arts

Les cercles mystiques de la danseuse soufie Rana Gorgani

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Elle a porté la flamme Olympique le 14 juillet 2024 en l'honneur des femmes, et est l'invitée de Vous m'en direz des nouvelles pour parler de son art virevoltant. La danseuse soufie Rana Gorgani, dévoile ses techniques de danse et les inspirations mystiques qui lui viennent lorsqu'elle applique son art.

Rana Gorgani est l'une des seules danseuses soufies féminines au monde à se produire publiquement.
Rana Gorgani est l'une des seules danseuses soufies féminines au monde à se produire publiquement. © Julian Succo
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Lors de ses performances, la danseuse soufie Rana Gorgani, crinière léonine et œil de lynx, tourne inlassablement sur elle-même, à la recherche d’une grâce spirituelle et d’un courant de liberté. Pour Vous m'en direz des nouvelles, elle nous dévoile ses techniques de danse et les inspirations qui lui viennent lorsqu'elle applique son art. 

Vêtue de longues jupes drapées, une main levée vers le ciel, elle pratique et enseigne le Samâ, la danse envoûtante et vertigineuse des derviches tourneurs. Un art, empreint de musique et de mystique, traditionnellement réservé aux hommes.

Une transgression pas si surprenante car cette jeune femme, l’une des rares danseuses soufies au monde à se produire en public, est d’origine iranienne. Un pays dont ses parents ont fui la République islamique et son régime qui oppresse les femmes.

Elle a porté haut les cœurs, la flamme des femmes, le 14 juillet pour les Jeux Olympiques. Une date symbolique et une récompense honorifique pour une porteuse de paix qui n’en finit pas de transmettre sa passion.

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