Concevoir des sacs en bois c’est comme une évidence pour Héléna Denize
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En 2019, Héléna Denize a créé sa marque pour rendre hommage à l’authenticité et au ludique avec des sacs durables et délicats. La créatrice a choisi des matières originales comme le bois de Jacaranda. Ses accessoires de mode sont entièrement sculptés à la main par des artisans de Madagascar.

« Dans la création, j’aime aussi toucher la matière et travailler le volume. Le dessin me plaît, mais j’aime utiliser le côté très manuel pour vraiment trouver des choses qui fonctionnent ensemble ; en tout cas, ne donner aucune limite à la créativité », confie Héléna Denize, fondatrice de sa marque éponyme.
L’idée de l’appeler comme mon nom, pouvait me permettre, je crois, sans limite, de pouvoir aller explorer pleins de sujets différents.
Hélena Denize est une créatrice qui aime jouer et détourner les codes de la maroquinerie classique. Le bois, le raphia, le feutre et un peu de cuir ne sont pas des matériaux communs pour façonner des sacs à main.
Partenariat avec Madagascar
Après plusieurs années comme styliste dans des maisons de mode, elle lance sa marque pour explorer les matières et libérer sa créativité. Ces objets de mode qui sont bien plus que des accessoires sont nés d’un partenariat avec Madagascar. Une rencontre coup de cœur avec Marie Stefanie, une styliste franco-malgache et son atelier.
« Elle a vraiment su aller plus loin que je ne le pensais par exemple l’essence de mes sacs, qui est un bois qui s’appelle le Jacaranda, qui vient du Brésil qui a été importé à Madagascar, il y a quelques centaines d’années. C’est un bois assez courant là-bas mais qui est exotique pour nous. Le chêne n’aura jamais ces couleurs, ces nœuds, cette texture aussi douce. Elle m’a proposé cette essence-là et elle est venue la travailler avec ses artisans. Nous avons fait beaucoup d’aller-retour pour les prototypes et elle m’a montré que mon projet était possible », raconte la créatrice.

« A Madagascar rien ne les arrêtent, c’est-à-dire que son équipe adore travailler la matière et cela ne leur fait pas peur de réaliser quelque chose de complètement différent. Elle m’a dit qu’elle pouvait aussi faire des incrustations de coquillage, qu’ils étaient capable de sculpter de la corne. Pour eux, c’est plus quelque chose de créatif », ajoute Héléna Denize.
Imaginer des projets
Le partenariat entre différents pays est un véritable défi en période de crise sanitaire. Héléna Denize a pour le moment suspendu le sien avec l’atelier de Madagascar mais la créatrice reste optimiste.
« Je n’ai pas nécessairement envie de chercher quelqu’un d’autre pour faire mes sacs. Avec Madagascar c’est en attente dû au contexte sanitaire. J’ai envie de me concentrer sur d’autres objets. Cela reviendra. Je n’ai pas envie de me mettre la pression sur les sacs. J’ai envie de penser à d’autres projets aussi. Est-ce que ce sera des vêtements, est-ce que ce n’est pas le moment de me concentrer sur le sabot ? »

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