100 % création

Stéphane Back, perruquier et coiffeur-maquilleur à l’Opéra Bastille

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Ce mois-ci, nous poursuivons notre série sur les métiers de l’Opéra de Paris. Cette semaine, Stéphane Back, perruquier et coiffeur-maquilleur, nous reçoit à l’Opéra Bastille. Dans l’atelier où travaillent une quinzaine de personnes, c’est l’univers du maquillage, des effets spéciaux, de la coiffure et de la perruque.

Stéphane Back-perruquier et coiffeur-maquilleur à l'Opéra Bastille
Stéphane Back-perruquier et coiffeur-maquilleur à l'Opéra Bastille © Maria Afonso
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« Quand on est intéressés par la création, que c’est comme un besoin vital, il faut constamment rechercher. »

Stéphane Back commence très jeune à peindre, dessiner, créer des univers. Il voulait faire une école de mode mais il s’est orienté vers la coiffure. Il exerce quelque temps en salon, mais ce n’est pas ce qui lui convient. Il se tourne alors vers la fabrication de perruques. Riche de son expérience, et attiré par les mises en scènes et la création d’un univers pour une œuvre musicale, Stéphane Back décide de venir à l’Opéra de Paris. Son métier est à la fois captivant et polyvalent.

Fabrication d'une perruque par Stéphane Back
Fabrication d'une perruque par Stéphane Back © Maria Afonso

Une fonction aux multiples facettes

« Notre métier comporte quatre métiers distincts. La fabrication de perruques naturelles, pour transformer la personne parce que la longueur ou la couleur de cheveux ne convient pas ou la coiffure est historique, les perruques Louis XV, les perruques blanches, les perruques Marie-Antoinette avec des carcasses. Le deuxième métier est la coiffure. Le troisième c’est le maquillage qui peut être pour embellir la personne, et le maquillage de transformation qui doit être un maquillage beaucoup plus fort, beaucoup plus prononcé, ou donner l’impression d’être un maquillage naturel en scène parce que c’est une très grande salle. Ou encore une transformation vraiment de caractère, un vieillissement… Ce genre de choses. Le quatrième métier est la fabrication des effets spéciaux. Cela peut être un faux crâne à la taille de la personne, des cicatrices, des faux-nez, tout un tas de prothèses que nous pouvons intégrer sur un personnage pour le transformer »explique Stéphane Back.

Une interaction omniprésente

Stéphane Back associe la création à une recherche constante.

« Je suis toujours sur l’esthétique, ce lien entre la coiffure, le maquillage, le costume que je rapproche aussi du mobilier. Le costume du XVIIIe siècle, Marie-Antoinette, à un siège particulier, le costume empire à un siège différent. Je suis très intéressé par l’histoire, par l’art en général. Plus nous apprenons des choses sur différents sujets, plus nous pouvons les lier entre elles. Cela peut être des faits historiques, l’esthétisme, la peinture, le costume, des faits politiques. Tout est lié. Donc, obligatoirement, plus nous apprenons des choses, et plus notre pouvoir d’analyse est intéressant et fort », conclut Stéphane Back, perruquier et coiffeur-maquilleur à l’Opéra de Paris.

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