Glam Ethnik, un style au carrefour de l’Afrique, l’Outre-Mer et l’Europe
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Glam Ethnik, pour sa fondatrice Ayden, est un mélange de Paris, la capitale de la mode où elle vit, Abidjan, ville qui a inspiré, par ses tissus, sa première collection, et Pointe-à-Pitre, l’endroit où elle a grandi. Un triangle culturel qui retrace l’histoire de la marque. Des collections de prêt à porter mais aussi de vêtements faits sur mesure pour les femmes élégantes d’aujourd’hui.
Je me lève en pensant tenue, je me couche en coupant des pièces et je dors en rêvant de modèles. J’ai des émotions fortes et folles quand je trouve certains imprimés. Tout de suite, j’imagine la pièce. C’est très agréable et satisfaisant de voir une femme porter une tenue et se sentir plus fière, d’avoir plus d’assurance, de se sentir plus belle.
« Glam Ethnik parce que le glamour est, j’espère, omniprésent dans mes pièces et ethnicités parce que je m’intéresse à toutes les cultures et tous les tissus. Nous pouvons trouver des influences mexicaines, sud-africaines caribéenne, donc Glam Ethnik dans sa globalité », précise Ayden, fondatrice de Glam Ethnik.
Ayden vient du monde des médias. Elle produisait des émissions de mode qui l’ont amenée à sillonner l’Afrique. En 2015, elle lance sa marque de prêt à porter, en série limitée : Glam Ethnik. La créatrice veut faire le lien entre l’Afrique, les Caraïbes et la France.
Le Madras comme une empreinte
Elle travaille autour de thème mais c’est toujours un coup de cœur pour un tissu qui donne lieu à ses collections.
« Je mets en avant d’une autre manière, le tissu Madras qui vient de la Caraïbe. Une année, j’ai fait une collection qui s’appelait Far Wax, c’était l’univers du western, avec toujours dans l’unité des tissus la broderie anglaise de la Caraïbe associé au Wax. Récemment j’étais en Afrique pour des défilés, pour proposer et présenter au public africain du Madras. La prochaine collection sera autour des tissus teintés. Le tissu est la base, mais j’ai certaines formes signatures au niveau de mes collections que nous retrouvons dans des lignes assez épurées, du mouvement, la taille marquée. » ,indique Ayden.
Mettre en valeur le Madras
Ayden, en tant que créatrice de mode, originaire des Caraïbes, s’est fixé une mission.
« Celle de valoriser le Madras et peut-être un jour, le rendre aussi populaire que l’imprimé Tartan. Je me rends compte que ce tissu a un immense potentiel mais qu’il est connoté un peu vieillot, dépassé, traditionnel. Pourtant, sur des coupes contemporaines comme des chemises, des combinaisons, ou associé à d’autres matières, il prend toutes ses dimensions. J’ai la joie de voir que nous avons touché le public au Luxembourg, en Suisse, en Belgique et que n’importe quel type de clients peut se retrouver dans ces coupes », conclut Ayden, la fondatrice de Glam Ethnik.
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