Sophie Delaroche, créatrice de robe de mariée pour un jour et pour toujours
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Sophie Delaroche, fondatrice de l’Atelier Emélia, nous raconte comment tout est imaginé pour sublimer la mariée avec de l’originalité, de l’élégance et des savoir-faire français. Sophie Delaroche entretien le savoir-faire familial et innove avec de nouveaux projets dans l’univers du mariage.

La création vient d’une envie, d’un voyage, mais elle vient surtout d’un tissu. La vision, le toucher d’un tissu nous donne tout de suite une envie de robe, un esprit de robe. Cela peut être aussi une rencontre, par exemple nous avons des clientes avec des demandes précises, si cette envie personnelle correspond à notre envie du moment, nous allons lui réaliser sa robe, elle deviendra, alors, une robe de notre collection.
Sophie Delaroche, fondatrice de l’Atelier Emélia.
« Atelier, parce que c’est la division cœur de notre entreprise. C’est là que tout se passe, où tout vit, depuis toujours. Un atelier avec le bruit des machines, le crissement des tissus, l’odeur particulière d’un atelier de confection. Emélia, c’est le prénom de mon arrière-grand-mère, la première couturière de la famille. »

Sophie Delaroche est tombée dans la marmite « robe de mariée » toute petite. L’Atelier Emélia, c’est son histoire de famille. Une histoire de femmes qui se transmet de mères en filles.
« J’ai voulu que nous redevenions ce que nous sommes réellement, des couturières, des créatrices, des artisans »
Après avoir été au sommet dans le domaine de la robe de mariée, avec cinq usines dans le monde, l’enseigne a déposé le bilan. Cette expérience dramatique a mis fin à l’ancienne marque et Sophie Delaroche a redémarré avec un modèle d’entreprise artisanale en 2016.
« Nous sommes repartis tout petit. Très vite, nous avons ré-ouvert notre boutique historique à Nemours. Nous avons la chance d’avoir un atelier niché au cœur d’un ancien cloître devenu un moulin au XVIIIe siècle, nous avons un cadre de travail extraordinaire à Nemours, notre petite Venise du Gâtinais. »
« Nous avons tout de suite voulu repartir à l’export et avoir des revendeurs en Europe et dans le monde, cela fait partie de notre ADN. Je craignais une désaffection parce que nous avions changé de modèle d’entreprise. J’ai voulu que nous redevenions ce que nous sommes réellement, des couturières, des créatrices, des artisans », explique la fondatrice de l’Atelier Emélia.

« Nous allons retravailler le lin version mariage »
Sophie Delaroche, qui assume le rôle de cheffe d’orchestre, veut innover avec les matières, y compris les plus inattendues. Son objectif : être le premier artisan à faire des robes de mariées en lin, éco-responsable et bio.
« Le lin est une matière un peu difficile, nous l’imaginons un peu froissée. Nous allons retravailler le lin version mariage. Nous lui appliquerons un traitement écologique pour le lisser, nous le ferons broder, des dentelles de lin. Il faut réinventer le lin ou détourner son usage pour la robe de mariée. »
« Ce sera des broderies, de la dentelle et forcément très romantique », conclut Sophie Delaroche.
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