Les cosmétiques bios avec l’âme du Bénin de Michael Guezodje
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Aujourd’hui, cosmétique, beurre de karité et reconnaissance avec Kaël cosmétiques. C’est l’histoire d’une famille dédiée au beurre de karité. La mère de Michaël Guezodje travaille le beurre de karité avec un savoir-faire ancestral et a transmis à son fils son intérêt pour le beurre de karité. Avec Kaël cosmétiques, Michaël Guezodje allie la richesse et les bienfaits de la nature à l’efficacité des formules dermatologiques.
Il n’y a pas d’entreprise sans création, je pense. Dans mon cas, la création est centrale, parce que même lorsque nous avons une formule qui existe, lorsque nous l’améliorons, pour moi, c’est de la création.
Michael Guezodje, fondateur de Kaël cosmétiques.
« Je voulais un nom qui inspire le karité, donc je voulais qu’il y ait un K au départ, le K et le A. Mon prénom est Michaël et voilà Kaël, c’est plutôt simple et pratique. »
Michael Guezodje, originaire du Bénin, arrive en France pour faire une école de commerce. Après ses études supérieures, il exerce dans une compagnie d’assurance, mais lui, qui a toujours vu sa mère travailler le beurre de karité, se lance dans des recherches sur cette matière végétale. Il découvre que le beurre de karité produit au Bénin est l’un des meilleurs au monde. Kaël cosmétiques est lancée en 2015. Les produits proposés sont à base de beurre de karité certifié bio provenant des coopératives de femmes du nord du Bénin, mais la formulation est assurée en France.
« En termes de produits de beauté, la France est reconnue dans le monde entier pour être une terre de référence, en termes de qualité, en termes de cahier des charges. Les infrastructures, les laboratoires en France sont réputés dans le monde pour la qualité et leur savoir-faire. Et j’avais envie d’apporter sur le marché des produits de grande qualité, sans prétention, et qu’ils répondent aux besoins concrets du consommateur, quel qu’il soit. Nous travaillons sur des types de besoins ou en tout cas des problématiques de peau et non sur les couleurs de peaux. Je ne suis pas pour le marketing ethnique, cela ne correspond pas à mes convictions. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi dès le départ de travailler sur les problématiques de peaux parce que l’objectif était de répondre à des besoins en fonction des profils de peaux et nom de faire du marketing ethnique. Mon entreprise, ce n’est pas du militantisme, c’est un choix pour répondre aux besoins du consommateur de manière pragmatique. »
La marque française est née d’une envie de transmettre au plus grand nombre cette matière végétale aux vertus remarquables.
« C’est un beurre qui est coloré, c’est-à-dire qu’il n’est pas blanchi, il n’est pas parfumé, il n’est pas traité. Il est sous sa forme la plus naturelle possible et donc, il est difficile à exploiter, à intégrer à une formule. Il a une odeur qui est très particulière et qui n’est pas très plaisante. Il faut vraiment beaucoup de manipulations pour arriver à une formule qui soit acceptable pour le consommateur. Nous intégrons à chacune des formules Kaël des petites senteurs naturelles qui permettent d’arriver à une harmonie globale au niveau du résultat, mais sans pour autant dénaturer le produit, le parfumer de manière artificielle. Je pense que le consommateur, qu’il soit asiatique, africain ou européen, il veut un soin cosmétique qui soit agréable, qu’il n’ait pas une senteur trop présente ou désagréable. Nous voulons mettre sur notre peau un produit qui soit sympa, qui donne envie. Je pense que c’est une problématique universelle. »
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