Isabelle Anglade, une femme engagée dans la reconstruction capillaire
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Nous poursuivons notre série sur les marques engagées contre le cancer. Aujourd'hui, Isabelle Anglade et sa société Elite Hair International fondée en 1991. Elle propose des perruques médicales, confortables, légères et naturelles, des turbans et un accompagnement avant, pendant et après le traitement de chimiothérapie.
Avec Elite Hair International, Isabelle Anglade met à disposition des patientes atteintes d’un cancer des compétences techniques et artistiques avec une approche humaine et personnalisée, parce que pour Isabelle Anglade, la beauté n’est pas futile.
Les moments que je préfère, c’est ceux où je vais sortir de nouvelles collections, trouver des nouvelles techniques ouf ou des nouveaux produits pour répondre à des besoins de la patiente en traitement et puis continuer d’avancer.
Isabelle Anglade, fondatrice d’Elite Hair International : « C’est la qualité destinée à l’élite et pour moi toutes les femmes faisaient partie de cette élite. Ensuite, nous avons rajouté les mots cheveux et international pour s’ouvrir à l’étranger ».
Rien ne prédisposait Isabelle Anglade à entrer dans l’univers du cheveu. Elle a fait une école de commerce, travaillé dans l’industrie du luxe. Lorsque l’une de ses proches tombe gravement malade et qu’elle a besoin d’une perruque, Isabelle Anglade part avec elle faire le tour des perruquiers de Paris pour trouver une chevelure. Horrifiée parce qu’elle voit, elle lance Elite Hair International en 1991, c’est là que son aventure dans la perruque médicale commence. Une perruque conçue pour être une alliée pendant la période du traitement de chimiothérapie.
« Je veux créer d’abord de belles chevelures que j’aurais envie de porter, si moi-même j’étais malade. Vous apprenez votre diagnostic, nous vous conseillons, véritablement, d’anticiper et de venir choisir votre chevelure. Lorsque vous ressentez les premiers picotements et que les premières mèches se détachent, nous prenons un rendez-vous, en urgence dans le centre, nous adaptons la chevelure, nous apprenons à la personne comment entretenir sa chevelure, comment la mettre pour qu’elle reste naturelle, comment la coiffer et la décoiffer, pour qu’elle fasse partie d’elle-même et surtout qu’elle retrouve ses gestes au quotidien. Pour accepter cette chevelure, il faut pouvoir retrouver ces gestes au quotidien. Pour moi, c’est aussi important que d’avoir une chevelure de qualité. »
Pour révolutionner le confort des femmes en traitement, Isabelle Anglade propose des centres en France et à l’international, comme Le Caire, New York ou Rabat. Ces professionnels dédiés à la reconstruction capillaire interviennent en institut, à domicile ou à l’hôpital.
« Nous proposons des ateliers de rencontre esthétique totalement bénévoles, sans indiquer la marque de nos produits, dans l’éthique des hôpitaux. Nous accompagnons toutes les patientes en traitement parce que le personnel hospitalier nous l’a dit : "Quand une personne est bien accompagnée et qu’elle ne craint pas pour tous ces désordres esthétiques, son énergie est véritablement boostée". »
« Et puis, il faut arrêter de dire qu’il n’y a pas besoin de cheveux, que nous pouvons assumer notre cancer en mettant un turban, que cela ira bien ! Oui, nous pouvons mettre un turban à la maison. Ce n’est pas une chevelure ou un turban, c’est les deux ! Quand nous nous sentons un peu plus belle, cela donne l’énergie de poursuivre. »
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