Ludivine Romary, fondatrice de MyEli propose un bijou connecté, qui permet facilement et discrètement de donner l’alerte ou de rassurer son entourage une fois arrivé à bon port. Cet objet de prévention et de confiance permet de se sentir en sécurité que l’on soit un homme ou une femme et de se protéger d’une possible agression.
Doré, argenté, en cuir ou simple cordon, le bijou MyEli dissimule une technologie électronique connectée à une application smartphone. Il est fabriqué en France : " MyEli pour le diminutif d’éléphant, la défense connecté et parce que l’éléphant a de fortes valeurs, d’intelligence, de force, de fierté, d’intrépidité, de confiance, et c’est toutes ces valeurs que nous voulions rendre aux femmes, aux hommes, aux enfants, à tout le monde, dans la vie. "
Ludivine Romary, fondatrice de MyEli a fait une école de commerce et c’est pendant ses études que l'idée lui est venue. En plein mouvement MeToo, un mouvement social qui permet aux victimes de viols, violences ou harcèlement de pouvoir s’exprimer, la fondatrice de MyEli a eu l’idée de créé un bracelet connecté. En 2018, elle lance MyEli pour répondre à toutes sortes d’insécurité avec un objet qui n’est pas anxiogène, fabriqué en France et simple d’utilisation, un simple clic donne l’alerte.
La technologie, le bijou en lui-même et l’application mobile font de cet objet une innovation sécurisante et rassurante : " Vous imaginez un bijou classique, en laiton, joli, avec, soit un cordon en cuir, soit une finition avec un jonc, ou une petite chaîne. Un bijou classique et dedans, nous avons dissimulé une carte électronique insérée sous le dôme du bijou. Un dôme comme une pierre, qui est en silicone sur lequel nous pouvons cliquer. C'est un silicone souple, donc il y a ce système de clic. Nous pouvons envoyer soit un clic d’alerte, soit un double clic pour rassurer. "
Le choix du bijoutier a aussi été un élément décisif, pour Ludivine Romary afin de concevoir le bracelet final de cet objet connecté miniaturisé et peu énergivore, doté d'une connexion optimale.
" Au départ, on me disait : 'Ludivine prend un petit bijoutier du coin'. Oui, mais le créateur, l’artisan, fait des beaux bijoux mais il ne fait pas de volume. Nous avions besoin de trouver une usine de bijoux, que nous avons trouvé en Ardèche, en appelant la chambre syndicale du bijou [BOCI, NDLR], pour trouver une usine qui pourrait produire des bijoux contenant une carte électronique. Ce n’est pas une demande habituelle pour les bijoutiers. Il y a des contraintes technologiques fortes. Nous n'acceptons aucune irrégularité, aucun dépôt de matière supplémentaire, parce que plus il y a de matière, moins le bijou est connecté loin au téléphone. L’usine de bijou est libre de proposer des recommandations sur la forme, l’esthétisme du bijou. "
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