On le sentait venir, c'est arrivé samedi 29 février 2020 vers 17h30. Le Premier ministre Édouard Philippe a dégainé l'article 49-3 de la Constitution pour mettre fin à la première lecture de la loi de réforme des retraites.

Cette décision est venue après deux semaines d'un débat parlementaire marqué par l'examen de milliers d'amendements.
Pour le gouvernement, il s'agissait d'une obstruction dont le but était d'empêcher le débat démocratique. Pour les oppositions, le recours à l'article 49-3 constitue un passage en force et une négation des droits du Parlement, bref un déni de démocratie. La démocratie parlementaire française est-elle malade ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Arnaud Le Pillouer, professeur de Droit public à l’Université Paris-Nanterre, spécialiste de droit constitutionnel
- Olivier Rouquan, politologue, enseignant-chercheur en Science politique et constitutionnaliste.
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