Firmine Richard, sur la piste des étoiles

Ce qui t'est destiné, le courant ne l'emporte pas, de la comédienne Firmine Richard, avec Jean-Philippe Zappa, vient de paraître aux éditions Michel Laffon.

Couverture du livre de Firmine Richard, «Ce qui t'est destiné, le courant ne l'emporte pas», paru aux éditions Michel Laffon. © Michel Laffon

C’est une femme qui croit au destin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le sien ne semblait pas tracé d’avance. Comment cette petite Guadeloupéenne élevée par sa mère docker et femme de ménage, avant d’atterrir à Paris pour travailler à la Poste ou à la RATP, qui n’a pas toujours eu la vie facile, a pu subitement -au tournant de la quarantaine- voir son nom aux côtés de celui de Daniel Auteuil, à l’entrée des salles de cinéma ? Et comment, alignant quelque succès au cinéma, (Romuald et Juliette, 8 femmes, La Première étoile), à la télévision et au théâtre, et pas mal d’échecs et de déceptions aussi, comment a-t-elle ensuite navigué dans les eaux pas toujours calmes, et même pas toujours salubres, du milieu artistique français. Firmine Richard nous le raconte dans une autobiographie par laquelle dit-elle, elle veut « être utile », comme le chante Julien Clerc. « Ce qui t’est destiné, le courant ne l’emporte pas », de Firmine Richard, avec Jean-Michel Zappa, est paru aux éditions Michel Lafon.

Deuxième volet de notre série d’excursions au Sahara, à l’occasion de la saison Africa 2020, qui met à l’honneur la société civile africaine et sa diaspora à travers différents projets artistiques. L’un d’entre eux s’appelle Hôtel Sahara. Il s’agit d’une résidence d’artistes portée par les Magasins Généraux, à Pantin, près de Paris. Huit artistes originaires des pays traversés par le désert sont réunis, pendant une semaine, à M’Hamid El Ghizlane, au sud du Maroc, pour réfléchir et expérimenter ce vaste territoire, source de fantasmes, mais aussi d’enjeux géopolitiques majeurs. Amélie Beaucour a passé quelques jours avec les artistes et nous emmène, toute cette semaine, à leur rencontre. Aujourd’hui : une ébauche de la vie d’artiste, dans le désert, à travers le pinceau d’un jeune Malien de 23 ans.

Amélie Beaucour a emmené le micro de Vous m'en direz des nouvelles dans le Sahara © Amélie Beaucour