Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: coronavirus, plus de 3500 morts dans le monde, Milan et Venise en quarantaine

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Pas moins d’une douzaine de provinces de l’Italie du Nord, dont la Lombardie, sont en effet placées en quarantaine jusqu’au 3 avril prochain ; du jamais vu.

Un homme portant un masque devant le Dôme de Milan, le 5 mars 2020, deux jours avant la mise en quarantaine de la ville.
Un homme portant un masque devant le Dôme de Milan, le 5 mars 2020, deux jours avant la mise en quarantaine de la ville. Reuters/Guglielmo Mangiapane
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« L’Italie verrouille Milan et Venise », s’effare le site internet du Courrier international. Seize millions d’habitants désormais confinés : comme le dénombre cet hebdomadaire, c’est « un quart » de la population italienne !

La crise du coronavirus ? À « la Une » de L’Express, c’est la forme de l’affiche du film d’Hitchcock « La mort aux trousses » qu’elle prend. Vous en souvenez-vous ? L’acteur Cary Grant poursuivi par un avion à ses trousses, courant à perdre haleine vers un champ de maïs pour s’y dissimuler. Sur la couverture de L’Express, un homme, cravate au vent, court, effaré. Mais dans le ciel, c’est un énorme virus qui a remplacé l’avion.
Pour cet hebdomadaire, cette crise du coronavirus n’est rien moins que « le moment de vérité » pour Emmanuel Macron. Car si jusqu’ici, « l’exécutif a évité les faux pas […],  dans ce genre de circonstances, tout ne tient qu’à un fil », prévient ce magazine. « Fragilisée comme jamais par la colère des "gilets jaunes" et la séquence chaotique des retraites, Emmanuel Macron et son Premier ministre savent qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur, souligne L’Express. Pour eux, la crise sanitaire provoquée par le coronavirus ressemble à un moment de vérité, qui colorera immanquablement la fin de ce quinquennat […]. La séquence que nous traversons nous dira aussi quelque chose de la France, de ses fragilités et de ses ressources ».

C'est sous cet angle que l'hebdomadaire Challenges a décidé de couvrir la crise : « De la peur du virus au virus de la peur, un cap a été franchi le week-end dernier, formule-t-il. Le pessimisme congénital des Français et leur défiance des politiques n’aident pas. Mais l’histoire économique montre que les paniques sont temporaires », veut croire cet hebdomadaire économique, justement dans lequel Marie-Claire Villeval souligne que « ce biais cognitif vaut particulièrement pour les Français connus pour être plus pessimistes et plus défiants que les autres. Mais il faut noter que, sur la durée, les sociétés sont résilientes, explique cette spécialiste en économie comportementale au CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Sida, vache folle, Sras, H1N1, Ebola ou catastrophes comme Tchernobyl ou Fukushima, il n’y a jamais eu de mouvement de panique si fort qui génère un chaos, fasse imploser un régime ou détruise une économie », assure cette chercheuse dans Challenges. Lequel journal, d’un simple mot, respire : le mot « Ouf ! ». Et nous avec…

Affaire Griveaux : des nouvelles d’Alexandra de Taddeo

La justice s’interroge sur l’équilibre mental de la compagne de l’artiste russe Piotr Pavlenski, le tombeur de Benjamin Griveaux. Selon le site internet de l’hebdomadaire L’Obs, la justice a en effet ordonné une « expertise psychologique » d’Alexandra de Taddeo, destinataire des vidéos pornographiques de Benjamin Griveaux qui ont précipité la chute de l’ex-candidat macroniste à la prochaine élection municipale parisienne.
Dans sa version en kiosque, ce journal révèle aussi que la police judiciaire parisienne a retrouvé une « fausse carte de presse » dans les documents de la jeune femme. Carte qui présente Alexandra de Taddeo comme « special correspondant » à Radio France internationale (sic) !

Interrogée au sujet de ce faux document, Alexandra de Taddeo a d’abord déclaré : « Je suis jalouse de mes amis journalistes qui peuvent rentrer dans les musées gratuitement », avant d’ajouter qu’elle commettait de loin en loin des « contributions à caractère journalistique ».

Des nouvelles également de Dominique Strauss-Kahn

Après les démêlés que l’on sait, l’ex-directeur général du FMI est manifestement retombé sur ses pattes, puisqu’il gagne désormais de l’argent comme jamais :
Selon L’Obs, « la société marocaine de DSK, Parnasse International (basée dans la zone franche de Casablanca au Maroc), affiche, entre 2013 et 2018, près de 21 millions d’euros de bénéfices. Et l’ex-ministre socialiste, unique actionnaire et seul employé de son entreprise, peut se rétribuer des dividendes comparables aux salaires versés aux plus grands PDG ». Ainsi, a calculé L’Obs, en 2018, « avec 5,3 millions d’euros de revenus, sa rémunération se situait au treizième rang du CAC 40, entre celle du patron de Total et celle de celui d’Axa » ! Et comme le souligne cet hebdomadaire, « année après année, c’est essentiellement sur le continent africain que l’ancien ministre va faire fructifier les relations nouées du temps où il dirigeait le FMI ».

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