Les succès et les cicatrices de la réunification allemande

Les Allemands célébraient, le samedi 3 octobre 2020, les 30 ans de la réunification. Une fête a minima, en raison du Covid, loin des grandes liesses populaires. L’ex-Allemagne de l’Est qu’on appelle aussi les nouveaux länder continue de rattraper son retard économique face à l’Ouest.

Sur la Eberswalderstrasse, des milliers de Berlinois de l'Est font la queue pour passer à l'Ouest, le 11 novembre 1989. PATRICK HERTZOG / AFP

Symbole de ce succès Leipzig, au sud de l’ex-RDA. Une des villes les plus attrayantes du pays, qui compte une économie florissante grâce aux nouvelles technologies. En 2005, le chômage était de 21% il est tombé aujourd’hui à 7,3%. Leipzig, ville modèle ou presque, c’est le reportage de Romain Chevalier.

Et sans parler d’Ostalgie, cette nostalgie pour l’ex-RDA, on peut clairement aujourd’hui parler d’une fierté portée aussi par la toute jeune génération pour certaines valeurs de l’ex-Allemagne de l’Est. Un pays où le monde ouvrier était à la fois respecté et protégé, où la femme avait un rôle important dans la société. On comprend tout cela en lisant «la Rda après la RDA», d’Agnès Arp et Elisa Goudin Steinmann, aux éditions Nouveau Monde. Elisa Goudin Steinmann est interviewée par Juliette Rengeval.

Et si les Allemands n’ont pas pu suivre les célébrations de cet anniversaire, en réel, ils ont été en revanche très nombreux à regarder ce documentaire diffusé sur la plateforme Netflix, intitulé «Un crime parfait». En quatre épisodes, la série revient sur un des drames de la réunification : l’assassinat d’un des hommes les plus puissants de cette nouvelle Allemagne. Le directeur de l’organisme chargé des privatisations. Julien Méchaussie à Berlin l’a regardé pour nous.

Tribune politique pour la Ligue italienne
Ils s’étaient déplacés en masse dans le port de Catane, à l’est de la Sicile. Les sympathisants du parti d’extrême droite la Ligue, sont venus le week-end dernier apporter leur soutien au leader du parti Matteo Salvini. L’ancien ministre de l’Intérieur comparaissait devant les juges pour avoir empêché le débarquement de 115 migrants sauvés en mer en 2019. L’audience était préliminaire, on ne sait pas encore s’il y aura un procès. Mais pour le parti qui est en perte de vitesse depuis qu’il a quitté le gouvernement, il y a un an, il s’agissait de transformer cet épisode judiciaire en tribune politique. C’est le reportage sur place de Cécile Debarge.