Défaites et autres ratages ou comment valoriser ses échecs ?

Déroute, revers, défaite, faillite, déconfiture, déconvenue, fiasco, déboire, ratage, loupé... Il existe une quantité de mots et d’expressions pour désigner la même chose : l’échec. Preuve s’il en fallait une que « la loose » et toutes ses variantes prennent de la place dans notre vocabulaire et notre quotidien.

À petite ou grande échelle, nous faisons tous l’expérience de l’échec. © Photo de Jan Antonin Kolar sur Unsplash

En amour, au travail, dans le sport, ... À petite ou grande échelle, nous faisons tous l’expérience de l’échec. Si la société semble mettre en avant la performance, le succès, ceux qui « réussissent », qui excellent dans leur domaine, connaissent bien souvent des échecs. L’icône du basket Michael Jordan le reconnait lui-même : « J’ai raté 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. » Si de grands sportifs sont capables de reconnaître la valeur de l’échec, alors pourquoi nous fait-il si peur ? Pourquoi la réussite est-il forcément la seule finalité ? 

Avec :

• Guillaume Erner, journaliste, présentateur de la Matinale de France Culture et auteur de Rater est un art (Grasset, 2022)

• Marion Mari-Bouzid, psychologue au Maroc et autrice de Vaincre sa peur de l’échec (Éditions Mardaga).

Programmation musicale :

► Kanou - Fatoumata Diawara & J.Pool

► Ntima - Les Mamans du Congo & Rrobin.