Accents d'Europe

Féminisme: les nouveaux territoires à conquérir en Europe

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Nouveau féminisme, néo féminisme, éco féminisme, il n’a pas fini de se réinventer ce féminisme, et il prend sur le continent des formes tout à fait surprenantes et inédites.

En Allemagne, où une chancelière a été réélue 4 fois, on ne compte qu’une seule femme dirigeante d’une des 30 grandes entreprises du DAX, le principal indice boursier allemand.
En Allemagne, où une chancelière a été réélue 4 fois, on ne compte qu’une seule femme dirigeante d’une des 30 grandes entreprises du DAX, le principal indice boursier allemand. © AFP/Pool
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Et on commencera par un contre-exemple. Et qui plus est pas banal puisqu’il concerne l’Allemagne. Dans un pays qui a réélu quatre fois une chancelière, Angela Merkel, on ne compte qu’une seule femme dirigeante d’une des 30 grandes entreprises du DAX, le principal indice boursier allemand. Au sein des conseils d’administration, ce n’est guère mieux, seuls 13 % des membres sont des femmes. Après des années de discussion, le gouvernement devrait enfin présenter une loi qui instaure des quotas dans les grandes entreprises. À Berlin, Julien Méchaussie.

Ce mois de janvier 2021 a vu, en Russie, l’apparition des premières femmes conductrices de métro… une avancée bien tardive dans un pays où l’on pensait pourtant que la femme soviétique avait été l’égale de l’homme. À Moscou, Jean Cassez.

Et c’est à Bologne en Emilie Romagne que l’on trouve la plus grande bibliothèque d’Italie consacrée à la culture féminine et aux féministes. 44 000 livres, films ou revues, c’est la deuxième plus importante en Europe, après l’Atria d’Amsterdam. Un lieu pour conserver un patrimoine culturel féminin souvent méconnu, mais aussi pour le faire vivre auprès des jeunes générations. Visite guidée avec notre correspondante Cécile Debarge

La reconnaissance du génocide arménien

C’était il y a tout juste 20 ans, le 18 janvier 2001, le Parlement français reconnaissait publiquement « le génocide arménien de 1915 ». Les députés français se gardaient alors de désigner un coupable… sans doute pour ne pas prendre de front la Turquie, héritière de l’empire ottoman aujourd’hui disparu. Le gouvernement turc de l’époque avait toutefois condamné fermement ce vote, l’accusant de « nier les réalités historiques ». Aujourd’hui, les positions du gouvernement turc n’ont pas ou peu évolué. À Istanbul, Anne Andlauer.

Envie de vert ? De campagne, on vous entraîne aujourd’hui en voyage en Angleterre sur un air doux de folk, sur des routes qui n’étaient, à l’époque, pas encore partie prenante du marché commun. C’est la chronique de Vincent Théval sur l’album Just another diamond day, de Vashti Bunyan.​​​​

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