En pleine pandémie, il n’est plus question que de science : comprendre le virus, anticiper ses effets et lutter contre le Covid-19. La crise souligne l’importance de la recherche, et de l’argent pour financer cette recherche fondamentale.
Au Royaume-Uni, fin 2020, c’est la mise sur le marché du vaccin Oxford-AstraZeneca qui devient une source de fierté nationale. Pour le mettre au point, l’argent n’a pas manqué et le gouvernement britannique était au rendez-vous.
En Allemagne aussi : à la surprise générale, le gouvernement a annoncé voilà presqu’un an un investissement de 300 millions d’euros dans une petite entreprise de biotechnologie alors quasi-inconnue pour accélérer la course aux vaccins. Cette entreprise, c’est CureVac qui a également donné son nom à un vaccin contre le Covid-19, en cours d’autorisation au sein de l’Agence européenne du médicament. Cet investissement, c’est une première dans un pays où l’État s’interdit d’ordinaire d’intervenir dans l’économie privée, Julien Méchaussie.
Côté français, la patrie de Pasteur n’a réussi ni à produire, ni à développer tests et vaccins. Dans une tribune, publiée le mois dernier (mars 2021) dans le journal Le Monde, 4 professeurs de médecine dressent un bilan accablant de l’état de la recherche en France. Ils appellent l’État à réagir en privilégiant la recherche fondamentale. Le professeur Jacques Samarut, professeur émérite de Biologie moléculaire à la Faculté de Médecine de Lyon est l'un des signataires de cette tribune.
L’argent, le nerf de la guerre, pour la recherche privée également
En France, une vingtaine de petites entreprises, des start-ups de la biotech travaillent actuellement sur le Covid et sur le développement d’un vaccin seconde génération. Frédérique Lebel.
Même la Suisse n’est pas vaccinée contre la polémique. Le Moderna, l’un des premiers vaccins à avoir été homologué contre le Covid-19, est fabriqué en Suisse pour l'Europe. Où un sous-traitant, Lonza, produit les principes actifs dans son usine de Viège. Mais, le gouvernement a été accusé d'avoir refusé un investissement capital dans la lutte contre le virus. Les explications de notre correspondant, Jérémie Lanche.
En Croatie, c’est avec un peu de nostalgie que certains se prennent à rêver : et si le pays avait développé son propre vaccin ? Le pays aurait pu profiter du savoir-faire de son fameux Institut d'immunologie, s’il n’avait pas été désossé ces dernières années. Simon Rico.
S’attabler à la terrasse d’un café
En Albanie, le café est un pilier de la vie quotidienne. En exposant des objets datant de l’Empire ottoman ou de la période communiste, Arbër Cepani a fait du komitéti, l’un des cafés les plus courus du pays. Louis Seiller.
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