Les jeunes sans emploi, études ou formation en augmentation en Europe
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On les appelle les invisibles, ces jeunes de 15 à 25 ans qui décrochent, sans avoir obtenu de diplômes. Depuis un an, le nombre de ces jeunes adultes qui ne sont ni dans le monde du travail, ni en études ou en formation, a augmenté en Europe sous l'effet de la crise sanitaire. Et ça pose de véritables problèmes de société, comme en Turquie, où 25% des jeunes sont au chômage. À Istanbul, les explications d'Anne Andlauer.

En France, 13% et demi des 15-29 ans sont sans emploi, sans formation ou étude. C'est 1% de plus qu’il y a 1 an et l'épidémie de Covid-19. Mais, dans le nord de la France, à Lievin, une école tente de changer la donne. Son nom : l'école de la 2è chance ! Elle accompagne des centaines de jeunes de 16 à 27 ans sans aucun diplôme et en décrochage, avec pour objectif de leur redonner envie d’apprendre. Il y a 135 écoles de ce type en France. Le reportage de Lise Verbeke.
Il y a le décrochage scolaire, mais comment faire pour trouver du travail quand, en plus, il y a un passage en prison ? En Italie, une communauté religieuse travaille depuis des années dans les prisons. Avec son projet « Au-delà des barreaux », la communauté catholique Jean XXIII accompagne près de 300 détenus par an vers le retour en société. Leur crédo : conjuguer formation avec l'idée du pardon à soi même. Les explications de Cécile Debarge.
Comment vaincre la criminalité quand les réseaux mafieux sont bien implantés et rémunérateurs. La question se pose dans presque TOUS les pays européens, dans des régions éloignées de la capitale, et avec peu d'opportunités d'emploi. Chaque année, sur le continent, plus de 110 milliards d'euros sont ainsi tirés du seul trafic de drogue, de tabac, des fraudes à la TVA et du vol de cargaison. En Italie, la région la plus pauvre du pays, la Calabre, est depuis des décennies en prise avec la plus puissante des mafias, la Ndrangheta. Dans cette région enclavée, la Ndrangheta continue d’intimider la population pour maintenir son contrôle économique mais, depuis quelques années, les Calabrais s’organisent pour résister à l'emprise de la mafia en proposant des alternatives économiques à la population. C'est le reportage de notre correspondante Blandine Hugonnet.
La chronique musique de Vincent Theval. Go Go Go d'Olicia.
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